La peine de mort a été requise, le jeudi 9 mars 2023, contre six accusés dans le cadre du procès sur le meurtre, en février 2021, de l’ambassadeur d’Italie en République Démocratique du Congo (RDC), Luca Attanasio. Une réquisition faite par le parquet en présence du père du diplomate qui s’est constitué partie civile dans le dossier.
Le parquet a requis, ce jeudi 9 mars 2023, contre les six accusés, la peine de mort, pour la disparition tragique, en février 2021, du diplomate italien d’alors, Luca Attanasio en République Démocratique du Congo (RDC), Vittorio Iacovacci et Mustapha Milambo.
En effet, outre l’ambassadeur italien, deux autres personnes dont son garde du corps italien, le carabinier Vittorio Iacovacci, et un chauffeur congolais du Programme alimentaire mondial (PAM), Mustapha Milambo ont aussi péri dans les balles assassines des accusés.
En plus des condamnations, il a exigé 60 millions d’euros de dommages. Une somme donc de 39 478 562 700 de Franc CFA.
Ce dossier est jugé devant le tribunal militaire de Kinshasa depuis octobre 2022. L’ambassadeur n’avait que 43 ans quand son convoi est tombé dans une embuscade aux abords du parc national des Virunga, au nord de Goma, une ville située à l’Est de la RDC.
Selon le procureur du tribunal militaire de Kinshasa, les trois victimes ont été enlevées et leurs ravisseurs comptaient exiger une rançon d’un million de dollars soit 622 367 300 de francs CFA.
Pour ces crimes donc, il retient les infractions de «meurtre, association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre». Des charges pour lesquelles il requiert la peine de mort contre les six accusés. Une sanction de justice qui reste non appliquée à ce jour dans l’ex-Zaïre et cela, depuis maintenant plus de 20 ans. Désormais la peine se substitue en réclusion à perpétuité. À cela, il faut noter que l’un des accusés est en cavale.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)