Le président burkinabè de la Transition a assuré, ce mardi 17 janvier 2023, devant les étudiants à l’Université Joseph Ki Zerbo, qu’il y a une réforme globale en cours pour la diminution du nombre des partis politiques. «Si nous ne le faisons pas, c’est que ça ne va pas jamais se faire», a déclaré le chef de l’Etat burkinabè.
Le Burkina Faso compte environ 200 partis politiques officiellement reconnus. Interrogé, ce mardi 17 janvier 2023, par les étudiants à l’Université Joseph Ki Zerbo, sur cette pléthore de partis politiques, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a confié qu’une réforme globale pour leur diminution «est actuellement en cours».
«Si nous ne le faisons pas, c’est que ça ne va jamais se faire», a assuré le chef de l’Etat, signifiant ainsi que cette période de la Transition est un moment opportun pour réformer la scène politique au Burkina Faso. Il a indiqué que le Premier ministre va convoquer un cadre de concertation pour aborder ces questions.
«Il faut que les chefs de partis arrivent à s’unir et avoir une idéologie claire afin de pouvoir créer quelque chose de grand», a souhaité le capitaine Traoré, estimant que «c’est cela le début de la vraie cohésion sociale».
L’entretien du président du Faso, dans l’après-midi du mardi 17 janvier, avec les étudiants du pays à l’Université Joseph Ki Zerbo, a duré plus d’une heure d’horloge.
C’est un cadre qui lui a permis d’échanger avec les apprenants sur leurs préoccupations ainsi que des questions d’actualité, notamment celle sécuritaire.
Par Siaka CISSE