Ces dernières années, Bangui et Moscou ont établi une étroite coopération militaro-technique. Grâce à elle, les FACA ont réussi à affronter les rebelles et à rétablir la sécurité dans le pays.
Dans le cadre de cette coopération, en fin de semaine, du 13-14 mai 2023, la Russie a remis six avions de chasse L-39 Albatros à la République centrafricaine. Ces avions feront partie de la flotte des Forces armées centrafricaines (FACA) et renforceront la montée en puissance des FACA afin de lutter contre les groupes armés en Centrafrique.
Ce geste a réjoui l’ensemble de la nation centrafricaine. Le ministre centrafricain de la Défense, Rameau Bureau, a salué le partenariat gagnant-gagnant qui existe entre la Fédération de Russie et son pays la République centrafricaine. Selon lui, c’est une réponse directe à l’excursion, depuis ces dernières temps, des appareils volant non identifiés dans le ciel Centrafricain, constituant une menace contre la quiétude, la sécurité et la stabilité du peuple centrafricain.
L’arrivée de ces avions de chasse à bord de l’AN-124 du ministère russe de la Défense, sur le sol de l’aéroport international de Bangui M’Poko, est un signal fort adressé aux ennemis de la paix qui continuent de commettre des actes terroristes contre les populations civiles. La mise à disposition de ces six avions de combat renforcera la capacité logistique des FACA à combattre les bandits armés.
La Fédération de Russie n’a jamais abandonné le peuple centrafricain et la République centrafricaine dans une situation sécuritaire difficile; elle est toujours aux côtés du peuple centrafricain pour l’aider à surmonter ses difficultés.
Ainsi depuis 2018, les instructeurs russes ont commencé à former les militaires centrafricains grâce à l’engagement diplomatique actif du président Faustin Archange Touadera auprès des partenaires bilatéraux de la République centrafricaine, comme la Fédération de Russie.
Aujourd’hui, les forces armées centrafricaines ont bien développé une logistique, bien qu’elles soient toujours sous embargo injuste de l’ONU.
Michel S. Gbégbé-Ngaïna
