Une rencontre entre le gouvernement burkinabè et les syndicats était prévue ce 16 décembre 2019, mais elle a été reportée « pour des contraintes de dernières minutes », selon une information parvenue à Wakat Séra.
Après deux ans d’interruption, une rencontre a eu lieu le 21 mai 2019, au cours de laquelle les syndicats avait posé comme préalable l’examen du cahier de doléances de 2017, le traitement de la question relative à l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat.
Mais le face-à-face avait tourné court du fait que les parties n’étaient pas sur la même longueur d’onde à propos de l’élargissement de l’IUTS aux primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat. Une audience, également de courte durée, en juillet de la même année, n’avait pas permis des avancées.
Le Premier ministre a remis au cours d’une audience, le 2 décembre dernier, un ensemble de documents aux syndicats, à analyser, en vue d’une rencontre courant ce dernier mois de l’année. Mais voilà qu’elle a été prévue, puis remis à une date ultérieure.
Le secrétaire générale de la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié avait posté sur Facebook, le 3 décembre, qu’il se tiendra, une Assemblée générale nationale de l’Union d’Action syndicale (UAS) le mercredi 18 décembre 2019 à partir de 08 heures 00 à la Bourse du travail de Ouagadougou, avec un Ordre du jour portant sur les questions d’actualité dont la revendication de l’UAS portant sur l’annulation de l’IUTS sur les primes et indemnités dans le privé et le parapublic, la relecture de la loi 028 portant Code du Travail au Burkina, l’Assurance Maladie Universelle, etc.
Par Boureima DEMBELE