Dans cette tribune, le Mouvement Citoyen pour la Démocratie (MCD), par la voix de son porte-parole, Sylvain Ouédraogo, estime que la rencontre initiée par le président de la Transition avec les Organisations de la société civile est « une action de charme (…) dans une dynamique d’accroître la base sociale du MPSR 2 ».
Le 1er décembre 2022, le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré a rencontré des représentants de la société civile burkinabè. Ce face-à-face, deuxième du genre, depuis l’arrivée au pouvoir du Président Traoré, on pourrait bien l’imaginer était une action de charme auprès de certaines organisations de la société civile (OSC) dans une dynamique d’accroître la base sociale du MPSR 2.
Cependant, depuis la tenue de cette rencontre, une polémique de divers ordres relative au contenu des débats s’est installée au sein de l’opinion publique.
Cet imbroglio n’est pas une première sous le nouveau pouvoir. Il vous souviendra les débats houleux qui ont caractérisé l’actualité aux lendemains de la rencontre entre le Président Traoré, les formations politiques et des OSC.
Ce qui dénote clairement qu’au lieu d’apaiser le climat social, ces conciliabules instaurés par le pouvoir du MPSR 2 sous le contrôle du Président Traoré sont une source de conflits et de tensions sociales. Il suffit de se référer à la montée de la violence verbale sur des sujets majeurs qui auraient été discutés aux lendemains du face-à-face Président Traoré et des représentants d’osc.
Il est donc indéniable pour le MPSR 2 de revoir rapidement sa gouvernance afin d’instaurer cette union capitale entre les filles et les fils du pays dans la lutte efficace contre le terrorisme.