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Renouvellement des instances du CNPB: le bureau du patronat informe sur ses nouveaux textes

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Harouna Toguyeni, en blanc, secrétaire en charge de l'information, porte-parole du CNPB

A la suite de l’Assemblée nationale du Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB) tenue le 12 juillet dernier, le secrétaire chargé à l’information, porte-parole du bureau de l’organisation, Harouna Toguyeni et des membres du comité de relecture et du comité statutaire provisoire, ont animé ce jeudi 2 août 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse, pour donner des informations sur le prochain renouvellement des organes du CNPB notamment la présidence qui avait suscité des réactions vives dans le milieu des affaires.

Dans le cadre du prochain renouvellement des instances dirigeants du bureau du patronat burkinabè, un comité de relecture composé d’une vingtaine de personne issue des organisations professionnelles membres et de personnes a été mis en place pour réadapter les textes du CNPB au contexte des affaires dans le pays des «Hommes intègres». Ce comité a tenu ses travaux du 11 mai au 20 juin 2018.

Les travaux de ce comité ont permis de parvenir à de nouveaux statuts et règlement intérieur enrichis des observations recueillies auprès de l’ensemble des organisations membres du CNPB, s’est réjoui le porte-parole du bureau du patronat qui a confié que lesdits textes ont été soumis à l’Assemblée générale du CNPB tenue le 12 juillet 2018.

Selon les animateurs de cette conférence de presse, les textes qui ont été adoptés par cette AG comportent plusieurs innovations dont «la clarification des conditions et procédures d’adhésion des entreprises et des organisations à caractère patronal avec la prise en compte de l’assujettissement à la législation sociale, une meilleure définition des attributions et du fonctionnement des organes statutaires, la hausse du nombre des membres du bureau, la structuration des représentants régionales du CNPB, une meilleure définition des droits et devoirs des membres».

Comme autres innovations majeures, selon le bilan dressé par les conférenciers, on peut citer : «l’introduction de dispositions sur la discipline, le renforcement des dispositions sur le régime électoral du président du CNPB, la limitation du mandat du président à cinq ans renouvelables une fois, la limitation de l’âge du candidat à la présidence du CNPB (qui est désormais de 75 ans), l’extension des attributions du comité statutaire à la conduite du processus électoral et la hausse des droits d’adhésion (qui passe de 25.000 à 200.000 FCFA)».

Avec ces nouveaux textes, la prochaine étape de la mission confiée au Bureau actuel sera d’organiser le renouvellement des instances avec notamment l’élection du prochain président du CNPB, a précisé son porte-parole Harouna Toguyeni.

Conformément aux nouveaux textes, peuvent faire acte de candidatures à la présidence du CNPB, tout burkinabè jouissant de ses droits civiques et n’avoir pas eu affaire à des démêlés judiciaires. Les candidats doivent avoir 75 ans à la date de l’élection et être ou avoir été un membre dirigeant d’une organisation professionnelle ou entreprise adhérente. Les candidats doivent également être proposés par une entreprise ou une organisation professionnelle et surtout ne doivent pas être des membres d’un organe dirigeant un parti politique.

Les dossiers des demandes de candidatures adressables au président du comité statutaire, seront reçus au secrétariat du CNPB du 3 au 6 septembre 2018. La date limite des dépôts est fixée au 20 septembre avant l’élection elle-même prévue pour le 11 octobre de cette même année.

Les conférenciers ont précisé que tout le processus électoral est clairement défini dans le règlement intérieur du CNPB, appelant à une élection apaisée pour un bon climat des affaires au Burkina. A en croire Dieudonné Hubert Millogo, vice-président du comité de relecture des textes du CNPB, «rien n’a été fait pour ou contre  quelqu’un. C’est un travail inclusif, un texte consensuel accepté de tous», 

Par Mathias BAZIE