La question de la reprise des activités pédagogiques est différemment tranchée par les Burkinabè. L’on pensait, avec l’annonce du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, que la date du 28 avril 2020 était définitive. Mais sur le terrain certaines données font douter de cette date. Même si le ministre Ouaro a visité, mardi, les ateliers de l’Armée chargés de la confection des masques, sans doute pour le corps enseignant, rien ne vient conforter cette rentrée du 28 avril.
Il faut rappeler que le porte-parole du gouvernement burkinabè, le ministre en charge de la communication avait déclaré que le conseil des ministres n’a encore annoncé aucune date pour le retour des apprenants en classe.
Du reste, la conférence de presse prévue pour ce jeudi 23 avril pour annoncer, probablement l’ouverture des écoles pour le 28 avril n’a finalement pas eu lieu. Et au même moment, à cinq jours de la date de reprise annoncée, il a été lancé, ce 23 avril, l’enseignement à distance, par radio interposée.
Ce serait une des solutions trouvées pour faire face à l’arrêt, depuis le 16 mars 2020, des cours en raison du coronavirus.
Dans sa mise en oeuvre, cette formule d’enseignement à distance consiste à enregistrer les cours et à les diffuser, par la suite, sur des chaînes de télévision et de radios locales. Et, ce sont sept télévisions et une cinquantaine de radios qui vont diffuser ces contenus au profit des élèves.
Pour cette étape, l’enseignement à distance concerne les élèves des classes d’examens (CM2, 3è et Tle A, C et D) et porte sur les matières littéraires (français, philosophie, anglais) et scientifiques (mathématiques, SVT, physique et chimie). Le système sera élargi après, aux élèves des autres classes.
Par Wakat Séra