Le nouveau président du Réseau libéral africain, Me Gilbert Noêl Ouédraogo, premier responsable de l’ADF-RDA, a été officiellement installé par ses camarades libéraux à la 16ème Assemblée générale de l’organisation regroupant plus de 40 partis, à Ouagadougou, ce vendredi 14 février 2020, a-t-on constaté.
Les responsables des formations politiques des libéraux de l’Afrique ont entamé ce jour une rencontre dans la capitale burkinabè qui se déroulera sur trois jours. Au cours de cette réunion, les participants se pencheront sur les futures batailles, notamment, des enjeux électoraux des partis réunis au sein du réseau libéral africain. A cette occasion, Me Gilbert Ouédraogo qui assurait l’intérim de la présidence a été installé officiellement par des anciens présidents de l’organisation continentale.
«Je vous remercie pour la confiance portée sur ma modeste personne qui aussi, au-delà de ma modeste personne, est portée à mon pays le Burkina Faso et à ses partis libéraux» que sont l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de Zéphirin Diabré et le Faso Autrement de Dr Ablassé Ouédraogo, a déclaré M. Ouédraogo qui dit vouloir prendre l’engagement avec ses camarades libéraux de faire de leur réseau, «l’avenir et la solution pour une Afrique prospère et inclusive où l’autoritarisme et la corruption sont combattus avec la dernière énergie».
Il a rendu «un vibrant hommage» au président sénégalais Macky Sall qui leur a «fortement soutenus» pour la tenue de cette Assemblée générale au Burkina Faso. Le chef de l’Etat Macky Sall a été élevé au rang de «patron» du réseau libéral africain au cours de cette cérémonie. L’Assemblée a salué également le président Alassane Ouattara, un autre libéral, pour l’ensemble de son soutien à l’organisation. L’ex-président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, considéré comme «le Baobab ou le père du libéralisme africain», a été aussi honoré par les participants. Me Gilbert Noël Ouédraogo s’est réjoui car l’organisation «a reçu beaucoup de demandes d’adhésion au sein du réseau libéral africain».
Pour les participants à cette seizième AG qui disent venir au pays des «Hommes intègres» pour se solidariser des Burkinabè qui font face à des menaces terroristes, «aujourd’hui il clair que les pays africains dirigés par des libéraux sont des exemples de réussites économiques, de paix et de stabilité». Le réseau libéral «est avec le peuple burkinabè devant les épreuves qu’ils traversent et ce n’est pas la première fois. Nous avons été en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry et au Congo pendant des périodes troubles. Nous avons été partout où les défis nous interpellent», a affirmé l’ex-président du regroupement, Lamine Ba.
Pour l’ex-Premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo, «personne ne voulait être taxé de libéral parce que le libéralisme était perçu comme sauvage». Le libéralisme africain de nos jours «à un visage humain car il privilégie l’éducation, la justice sociale, l’état de droit et la responsabilité de l’homme», a poursuivi le leader de l’opposition guinéenne qui s’est réjoui de «constater qu’aujourd’hui, le libéralisme est largement assumé dans notre continent».
«Nous sommes un réseau, mais plus qu’un réseau nous sommes une famille. Le Burkina Faso qui fait face à des menaces sécuritaires mérite une solidarité agissante par notre présence effective. En aucun moment, la solidarité dans cette famille n’a manqué», a salué le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré qui s’est également dit heureux de remarquer que «de plus en plus l’Afrique se porte mieux parce que de plus en plus des libéraux se trouvent au pouvoir».
Par Bernard BOUGOUM