Dans ce communiqué, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) prône une conduite exemplaire en matière de respect et de défense des droits et des libertés à Dakar.
Plus d’une trentaine d’Etats francophones réunis les 25 et 26 juillet 2018, à Dakar, par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’État du Sénégal, de concert avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) ont fait le point sur l’Examen périodique universel (EPU).
L’Examen périodique universel consiste à permettre à tous les Etats membres des Nations unies de passer en revue la situation des droits de l’Homme et de formuler des recommandations constructives. Il repose sur une approche inclusive visant à impliquer Parlements, administrations, Institutions nationales des droits de l’Homme (INDH), société civile et secteur privé.
« Pour la Francophonie c’est un temps fort, une occasion de plus de poser entre nous ce défi constant, le devoir d’engager des pratiques irréprochables en matière de respect et de défense des droits et des libertés. Dès le lancement en 2008, de l’Examen périodique universel, l’OIF a immédiatement mis en place un programme d’accompagnement de ses Etats-membres visant, à la fois à les soutenir individuellement, y compris les Institutions nationales des droits de l’Homme et la société civile, dans la préparation et la mise en œuvre de cet exercice crucial et à les mobiliser collectivement au sein d’un forum francophone de partage d’expériences », insiste la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean.
Le séminaire de Dakar est le cinquième événement de ce type organisé par l’OIF après Rabat (Maroc) en 2008 et 2010, Tunis (Tunisie) en 2011 et Chisinau (Moldavie) en 2014. Il intervient à un moment crucial de l’EPU qui doit démontrer sa capacité à améliorer réellement la situation des droits de l’Homme sur le terrain.
Ce rendez-vous unique en son genre vise à permettre aux Etats francophones de mieux s’approprier ce mécanisme onusien par le biais d’échanges de bonnes pratiques dans une perspective durable.
Cette édition de Dakar s’est ouverte en présence de la Présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples, Madame Soyata Maïga et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Monsieur Mohamed Ibn Chambas, ainsi que des 150 participantes et participants venus des cinq continents : diplomates, parlementaires, représentants d’institutions nationales des droits de l’Homme ainsi que d’ONG nationales et internationales.
Cette initiative illustre le partenariat fructueux établi au plus haut niveau par la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean et le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations unies, Zeid Ra’ad El Hussein. Elle a bénéficié de l’appui décisif de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Principauté de Monaco.
L’OIF a notamment élaboré et mis à disposition de ses Etats-membres des outils concrets dont un Guide interactif publié en 2017 : L’Examen périodique universel : relever les défis du 3ème cycle.