En réaction aux bruits de rupture de certains médicaments dans les pharmacies au Burkina, une équipe de la direction de la Continuité des activités réglementaires pharmaceutiques a, au cours d’une conférence de presse ce 5 février à Ouagadougou, fait savoir qu’il y a certes une rupture de certains médicaments, mais qu’il existe sur le marché des substituts.
La directrice chargée de la continuité des activités réglementaires pharmaceutiques, Dr Natacha Toé/ Djiguemdé, qui a principalement animé la conférence, a fait savoir qu’il n’y a pas de « réduction des importations autorisées ». Aussi, elle a affirmé n’avoir pas d’information sur les ruptures. Elle a cependant ajouté qu’il est possible qu’il y ait une absence de certains médicaments sur le marché, mais il existe « toujours » un substitut à base de la même molécule. Prenant l’exemple de la Ventoline, elle explique que le laboratoire qui vendait ce produit s’est retiré du Burkina Faso. Cela a occasionné une rupture, mais elle rassure qu’ « il y a d’autres types de Salbitamols aussi efficaces que la Ventoline ».
A propos d’un blocage au niveau des services des Douanes relativement à la variété d’en-têtes qui leur parvient rendant confuse la situation de la structure habilitée à effectuer les opérations de dédouanement, Dr Toé a fait savoir qu’une correspondance a été envoyée par le ministère de la Santé à celui de l’Economie et des Finances à ce sujet.
Il est aussi ressorti que le laboratoire qui fabriquait le vaccin antirabique, et bien d’autres produits, connait des difficultés. Ce qui explique une rupture de ce produit sur le marché. Mais il a été initié un ravitaillement d’un autre vaccin avec un autre fabricant, et ce « médicament est disponible au Burkina Faso »
Pour ce qui est de la légalité de la direction de la continuité des activités réglementaires pharmaceutiques qui est un facteur de blocage administratif de le circuit d’approvisionnement de produits en santé, de l’avis de certains journalistes présents aux échanges, les conférenciers n’ont pas souhaité en parler, parce que pour eux il ne leur revient pas de parler de la légalité d’une direction créé par le ministère.
Par Boureima DEMBELE