Karim Sama, plus connu sous le nom Sams’K Le Jah, musicien de reggae, animateur radio et militant du mouvement de la société civile burkinabè Le Balai citoyen, promoteur du Festival Reggae city, a fait savoir au cours d’une conférence de presse ce 21 février que la justice militaire n’a pas saisi son matériel. C’était à l’occasion de l’annonce de la quatrième édition de son festival.
«La justice militaire n’a pas saisi mon matériel. Le bruit courait que la justice militaire a saisi mon matériel, mais le One Love café est toujours là. Il faut éviter de faire le buzz pour le buzz». C’est la réaction de Sams’k le Jah, acteur de la société civile, à des informations relatives, selon lui, à la saisie du matériel d’un maquis dont il est le propriétaire.
En rapport avec la mésentente avec les organisateurs des Marley d’or, Sams’K Le Jah qui dit se vouloir «rassembleur», a confié que c’est pour éviter des histoires qu’il a ainsi programmé la quatrième édition de son festival qui se déroulera du 29 mars au 1er avril 2018. Avec un budget prévisionnel d’environ 53 millions de francs CFA, le Festival Reggae city accueillera en principe, le Ghana, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Réunion, la Suisse, la France et «peut-être la Jamaique». La guest star est l’artiste Tonton David.
De façon pratique, a fait savoir le promoteur, il n’y a pas de changement majeur, car le festival s’articulera autour de quatre soirées de concerts et la galerie marchande. Mobilisant environ 20 000 personnes, la quatrième édition du Festival reggae city, selon l’organisateur, fera la promotion des produits locaux avec en trame de fond l’autonomisation des femmes. Du reste, il est prévu un don aux femmes du Centre Delwendé dans l’élan du festival.
Par Boureima DEMBELE