L’Institut Nestlé nutrition Afrique en collaboration avec la Société burkinabè de pédiatrie (SOBUPED) et l’Association burkinabè des sages-femmes et maïeuticiens (ABSF) ont organisé du 1er au 4 avril à Ouagadougou, une formation d’agents de santé, dans le cadre des Cours africain de nutrition pédiatrique. La cérémonie de clôture a eu lieu ce 4 avril, avec la remise des attestations de fin de formation aux participants.
Ce sont 160 attachés de santé pédiatriques et sages-femmes qui ont pris part à la formation. Au cours des modules développés, les participants ont été édifiés sur plusieurs thématiques en lien avec la nutrition pédiatrique. Ainsi formés, ils auront les rudiments nécessaires pour des conseils plus avisés aux parents sur les pratiques et comportements alimentaires.
Cela, en réaction à la situation de la malnutrition au Burkina Faso. En effet, il est ressorti qu’en 2009, 330 000 enfants au Burkina Faso souffraient de malnutrition aiguë et plus d’un million, de malnutrition chronique, soit un taux de 11,3% de malnutrition aiguë et 35,1% de malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans.
La présidente de la SOBUPED, le Pr Yé Diarra, qu’il est important que les enfants bénéficient jusqu’à l’âge de 2 ans d’une alimentation adéquate et adaptée pour leur croissance.
Le directeur du département nutrition de Nestlé Burkina, Sévérin Somda, a fait savoir qu’avant cette session, il y a eu la formation d’une cinquantaine de pédiatres burkinabè à l’Université de Boston sur la prise en charge nutritionnelle du nourrisson. Et ce sont ces pédiatres en retour qui ont formé les 160 paramédicaux ayant pris part à la présente formation.
La représentante du ministre de la Santé, Ella Compaoré, a trouvé que cette initiative va dans le même sens que les actions gouvernementales dans le cadre du Plan national du Développement économique et social (PNDES). A l’en croire, « Si nous arrivons à former, à mieux outiller les agents de santé, je pense que nous aurons une bonne prise en charge des mères et des enfants sur le terrain et donc nous allons avoir aussi une bonne prévention de la malnutrition.
Et du coup, nous aurons un couple mère-enfant qui se sentirait mieux. On aura des parents qui auront une très bonne information sur la nutrition, des enfants qui seraient bien alimentés à la maison et des indicateurs de la nutrition qui seraient améliorés ».
Par Boureima DEMBELE