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Secteur privé burkinabè: 3 jours, 24 recommandations et 9 résolutions pour un nouveau souffle

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Les participants aux états généraux du secteur privé organisés par le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), ont adopté, 24 recommandations dont la «confiance» entre le privé et l’Exécutif, et 9 résolutions. C’est le ministre d’Etat, ministre en charge de la Communication, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, représentants le Premier ministre qui a procédé à la clôture des trois jours de travaux, le samedi 7 septembre 2024, à Ouagadougou. Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour «accompagner» le CNPB dans la mise en œuvre des recommandations de ses travaux entrant dans le cadre de ses 50 ans d’existence.

Au terme des trois jours de travaux des états généraux du secteur privé burkinabè, je suis particulièrement très satisfait, très heureux de ce que nous avons pu faire ensemble », s’est réjoui le président du Conseil national du patronat burkinabè, Idrissa Nassa.

«Au cours des rencontres, nous avons eu une grande contribution de nos autorités aussi bien politiques qu’administratives. Des sommités de l’économie ont participé à cette journée pour partager leurs expériences et formuler des recommandations et des résolutions. Ce qui permet au Conseil national du patronat d’avoir une feuille de route sur ce qu’il doit faire pour l’avenir», a affirmé le Patron des patrons.

«Nous avons souhaité dans un premier temps que nous puissions ensemble bâtir la confiance entre le secteur privé et le gouvernement. A partir de la confiance, nous pourrons résoudre tous les problèmes» auxquels le secteur fait face, a laissé entendre M. Nassa au titre des recommandations. « Tout ce que nous avons comme difficultés si nous avons la confiance entre le gouvernement et le secteur privé, si nous avons un bon dialogue entre le gouvernement et le secteur privé, nous pouvons les résoudre», a-t-il dit.

Le président du CNPB a déclaré qu’ils considèrent « les difficultés comme des épreuves qui (leur) permettent de s’améliorer et de continuer d’avancer ». Il dit préconiser la mise en place d’un comité de suivi de la mise en œuvre des recommandations. « C’est un comité qui sera constitué des membres du secteur privé, de la Présidence du Faso et du Premier ministère afin qu’ensemble nous puissions travailler à la mise en œuvres des recommandations », a-t-il indiqué.

Le ministre d’Etat, ministre en charge de la Communication, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, représentant le chef de l’Exécutif, a fait noter que le gouvernement étant partie prenante de l’organisation de ces états généraux, «il ne ménagera aucun effort pour vous accompagner dans la mise en œuvre des recommandations de ces travaux».

«Beaucoup de constats ont été évoqués et par les enseignements notés par les jeunes générations d’entrepreneurs. Les jalons du développement d’un secteur privé émergent et performant viennent ainsi d’être lancés», a-t-il poursuivi.

Les recommandations sont regroupées à travers sept axes. Il s’agit, entre autres, de refonder le dialogue Etat-secteur privé autour des priorités de la nation et des défis du développement économique; de la nécessité de bâtir une économie de guerre combiner sur des synergies efficaces entre l’Etat et le secteur privé; prise de mesure d’allègement fiscaux en faveur des professionnels de l’hôtellerie et la restauration ainsi que la réduction des coûts des visas touristiques ; renforcement des mesures de promotion du contenu local et la nécessité d’engager une action diligente pour apurer les arriérés de paiements de la dette intérieure.

A noter que des acteurs majeurs qui travaillent pour le rayonnement de l’économie ont reçu des attestations de reconnaissances et trophées.

Le thème de ces trois jours d’assises a porté sur: «Quelle contribution du secteur privé au développement économique et social du Burkina Faso? Etats des lieux, enjeux et perspectives?».

Par Bernard BOUGOUM