Environ « trois cent personnes » de différents pays étrangers africains résidant au Tchad ont subi dimanche 9 juillet à N’Djamena, des contrôles inopinés d’identité, selon Africanews qui cite RFI.
D’après les autorités en charge de la sécurité, ce contrôle vise à vérifier si ces étrangers sont enregistrés par leur ambassade ou consulat. Selon Africanews, « ils sont pour la plus part des Sénégalais, Camerounais, Centrafricains, Nigérians et Burkinabè (qui ont été) raflés dimanche pour vérifier la régularité de leur séjour ».
« Les interpellations n’ont pas duré. Car presque toutes les personnes concernées avaient été libérées dans la soirée », indique le commissaire Paul Manga, cité par Africanews qui a assuré que les personnes qui avaient des papiers en règle ont été immédiatement relâchées.
Selon la même source qui se réfère à RFI, « toute la journée de dimanche, consuls et ambassadeurs ont défilé dans les locaux de la police pour libérer leurs compatriotes qui sont pour la plupart des petits artisans, des manœuvres ou encore des prostituées ».
Le Tchad membre du G5 Sahel, très impliqué dans la lutte contre le terrorisme, fait partie des pays africains faisant l’objet de récurrente attaques terroristes. Ainsi, depuis plus d’un an maintenant la police effectue des contrôles sporadiques d’identité pour tenter de prévenir d’autres attaques.
Joseph AKOUTOU (Stagiaire)