Après la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Christophe Dabiré, ce 4 février 2021, à l’Assemblée nationale, les députés ont posé des questions. Cet article propose les réponses à quelques-unes. L’on peut y lire que le chef du gouvernement a déclaré que « le Burkina Faso n’est pas contre les négociations avec les terroristes ».
Tout en remerciant les députés pour toutes les contributions et les critiques formulées, le Premier ministre au sujet de la réconciliation a fait savoir que c’est une grande préoccupation pour le Burkina Faso. Aussi, il a confié que le ministre d’Etat, ayant en charge cette question, est au travail sur le sujet pour sortir une feuille de route. Mais, a-t-il prévenu, « il faut éviter d’aller trop vite », « il faut également éviter de répéter ce qui s’est déjà passé dans notre pays en croyant qu’on a résolu les problèmes», car pour lui, « la réconciliation doit créer un pacte social ».
A en croire M. Dabiré, « le Burkina Faso n’est pas contre les négociations avec les terroristes ». Il a la conviction que « toutes les grandes guerres sont finies autour d’une table ». Toujours en rapport avec les questions sécuritaires, il a expliqué que le gouvernement a un programme pour la réouverture des écoles, mais reste préoccupé par le retour de la sécurité.
Relativement à l’invasion de la Covid-19, le Premier ministre a fait comprendre que le Burkina Faso peut se féliciter « de ne pas être parmi les pays les plus touchés ». Mais, il est formel, « dans nos principes de santé il faut qu’on prévienne. Car la meilleure manière de lutter contre cette maladie c’est de faire en sorte que la maladie ne rentre pas », avant d’assurer que des équipes mises en place ont fait des notes sur la vaccination.
A propos du redécoupage du territoire
Le Premier ministre répondant à une préoccupation a déclaré que c’est une nécessité vitale de réfléchir sur le redécoupage du territoire burkinabè : « Il faut redécouper ». Justifiant cette prise de position, il a avancé qu’à « chaque fois qu’on crée une région, on rapproche l’administration de l’administré et on propose une solution de lutte contre l’insécurité ». Mais, selon ses mots, il faut trouver la méthode de ce redécoupage pour éviter que ça soit basé sur la politique.
Pour l’organisation du 11-Décembre, le chef du gouvernement burkinabè pense qu’après Ziniaré il faut marquer une pause : « On va réfléchir sur la meilleure manière de mieux les organiser. Un comité interministériel est sur le sujet ».
Un député a interrogé le Premier ministre sur le suicide en milieu universitaire. Dans sa réponse, il dit qu’il faut une étude pour mieux comprendre le problème de suicide des étudiants.
Par Boureima DEMBELE