A Ouagadougou, les délestages sont récurrents.Les feux tricolores sont donc affectés par ce phénomène. Lorsqu’il arrive que ces feux ne donnent plus, la circulation devient un calvaire, personne ne voulant céder le passage à l’autre.
Les riverains gênés par la situation ou simplement de bonnes volontés sont obligés de se munir d’un sifflet et d’entrer dans la danse pour réguler la circulation. Pendant ce temps, les Volontaires adjoints de Sécurité appelés communément VADS et les forces de l’ordre et de Sécurité sont arrêtés aux abords de bitumes où les feux marchent à merveille pour appréhender les usagers qui ne respecter pas ces feux.
Tout en sachant qu’aucune autre personne n’est habilité à le faire. Les bonnes volontés, dont l’existence est ignorée par l’Etat courent le risque, soit d’être agressé, soit d’être victime d’accident. Bien qu’elles aident le pays, qui s’occupera d’elles si jamais elles se font cogner? A l’Etat donc de reprendre la mesure de la chose et de réguler la circulation, même en temps de délestages. Ce changement apportera beaucoup dans la fluidité de la mobilité urbaine. Alors, Changeons un jour!