Le ministère burkinabè des Transports et de la Mobilité urbaine a lancé le 8 mai 2018 l’opération de démolition de ralentisseurs construits anarchiquement sur des routes bitumées ou non. Ces ralentisseurs, communément appelés « gendarmes couchés », ont été construits par des citoyens riverains de grandes voies à circulation routière intense, dans l’optique de lutter contre les excès de vitesse et les nuisances dues à la poussière qui se déverse sur des marchandises et des habitations.
Longtemps décrié par des médias dont votre site Wakat Séra, le phénomène des ralentisseurs qui créent des désolations pour des riverains sera combattu par une vaste opération de démolition qui a été lancée par le premier responsable de la sécurité des routes. Si ces ralentisseurs de fortunes sont faits très souvent de façon démesurée, rendant difficile le passage des engins à deux et quatre roues, notamment, dans les centres urbains dont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, elle doit en être la sinécure.
Connu pour son nombre élevé d’accidents légers mais aussi graves avec morts d’hommes, dû à l’absence de signalisation de ces installations anarchiques, les autorités de la sécurité affirment vouloir passer par tous les moyens, répressifs surtout, pour venir à bout du phénomène.
Mais le ministère des Transports entreprendra d’abord par des sensibilisations des populations sur les dangers de ces ralentisseurs désordonnés, pour ensuite les détruire.
Pour rappel, seuls les ministères des infrastructures et celui de l’habitat sont habilités à ériger des ralentisseurs sur des voies publiques selon des normes requises au Burkina Faso.
Des contrôles seront intensifiés contre les excès de vitesse et les auteurs d’infractions seront sanctionnés conformément à la gravité de leur acte. Au Burkina, la vitesse est limitée à 50 Km/h en agglomération, avec la possibilité pour l’autorité locale compétente de revoir à la baisse cette vitesse et à 90 km/h en rase campagne pour tous les types de véhicules.
Par Mathias BAZIE