La Protection civile de Haïti a dénombré le jeudi 18 août «2 189 morts», plus de «12 000 blessés» et «332 disparus», cinq jours après le séisme qui a frappé l’île, selon le dernier bilan officiel.
La Protection civile sur son compte Twitter a indiqué que «les opérations de sauvetage et de recherche se poursuivent » dans des conditions difficiles. En effet, cinq jours après le violent tremblement de terre qui a ravagé l’île, les sinistrés, soit «600 000 personnes» directement affectées, doivent en plus faire face aux intempéries déclenchées par l’ouragan Grace, selon Jerry Chandler, directeur de la Protection civile haïtienne.
Le défi de l’institution est de fournir en toute sécurité l’aide humanitaire aux centaines de milliers de sinistrés, dont certains vivent dans des zones enclavées. Pour appuyer le pays qui fait face à la catastrophe naturelle, les Etats-Unis ont affrété huit hélicoptères de l’Armée pour continuer les efforts d’évacuation médicale.
Avec un peu plus de onze millions d’habitants, Haïti est soumise à de nombreux risques naturels et à des aléas climatiques.
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7,0 sur l’échelle de Richter frappe l’Ouest d’Haïti et notamment sa capitale, Port-au-Prince. Le bilan de ce cataclysme sismique s’élève, au 24 février 2010, à plus de «300 000 morts, 300 000 blessés et 1 000 000 sans-abris».
Par Bernard BOUGOUM