Le procès du leader de l’opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, a été renvoyé au 23 mai 2023, rapportent des médias ce mardi 16 mai. Le maire de Ziguinchor est accusé de «viols présumés» dans cette affaire par une ex-employée d’un salon de massage sénégalais.
Le jugement du leader du parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), concernant l’affaire «Adji Sarr», a été encore renvoyé ce mardi 16 mai 2023 au 23 mai prochain, soit le mardi prochain.
Le candidat déclaré à l’élection présidentielle 2024 qui accuse le pouvoir en place de vouloir lui barrer la route pour les scrutins à venir, ne s’est pas présenté à ce procès. «L’audience a été très rapide ce mardi. Elle a duré une vingtaine de minutes. Le procès a donc été renvoyé d’office au 23 mai 2023 par le président de la chambre criminelle pour une question de procédure. Il a souligné qu’il fallait trois jours après l’interrogation d’un témoin avant d’ouvrir le procès. La chambre a constaté simplement l’absence d’Ousmane Sonko sans demander les raisons», selon la correspondante de RFI à Dakar, Charlotte Idrac.
«La plaignante Adji Sarr était bien là dès 9h du matin dans la grande salle du palais de justice, qui n’était pas comble, les rangs étaient clairsemés», a noté Charlotte Idrac.
Ousmane Sonko avait déjà été condamné le 8 mai 2023 à 6 mois de prison avec sursis pour «diffamation et injures» à l’endroit du ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
Le procès de ce jour a provoqué depuis hier des échauffourées entre les forces de l’ordre et les partisans du leader de la coalition Yewwi Askan Wi. Deux décès avaient été enregistrés à Ziguinchor, selon le ministère de l’Intérieur. Des dégâts matériels sont également signalés à Dakar.
Par Wakat Séra