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Simon Compaoré : « Je me sens bien dans la nouvelle robe qui m’a été taillée »

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Face à la presse ce 8 février, le président par intérim du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Simon Compaoré a affirmé se sentir  « bien dans sa « nouvelle robe ».

Simon Compaoré pense n’avoir pas été mis au garage : « Vous me voyez dans un garage ? Ça ne me ressemble pas. C’est une redisposition des cartes que le grand joueur d’échec a fait et il faut le laisser, c’est lui qui sait ce qu’il fait. Donc laissez Simon tranquille. Moi je me sens bien dans la nouvelle robe qui m’a été taillée ».

En relation avec le maintien du Premier ministre, le président par intérim du Mouvement du Peuple pour le Progrès, Simon Compaoré, dit ne pas comprendre que les gens soient étonnés que le président le garde. Il estime, à l’intention des journalistes que « le président ne vous a jamais consulté. Je sais au moins que pour Thiéba I, vous n’avez pas été consulté. Pour Thiéba II non plus. Et c’est tout à fait normal que pour Thiéba III vous ne le soyez pas. C’est un pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat ».

De son avis, le président choisit qui il veut et qu’il pense être à même de mettre en œuvre son programme pour qu’il soit au rendez-vous de 2020. Il poursuit disant que ceux qui pensent qu’il ( le Premier ministre) est inapte,  auront l’occasion en 2020 de donner leur sanction. « Pour l’instant, laissez le président s’assumer, parce que lui il a été élu. Vous, vous n’avez pas été élu. Il a une longueur d’avance sur vous. Ceux qui veulent qu’il parte, vous estimez qu’il ne travaille pas ? », s’est-il interrogé.

A propos de lui-même son départ du ministère de la Sécurité, M. Compaoré trouve que «  la fonction de ministre est une mission ».  Pour lui, « quand on n’a pas cette compréhension, on souffre. C’est pour ça quand on parle de remaniement ils courent partout. Ils paniquent ».

Il poursuit en disant qu’ « on ne sort pas du ventre de sa maman ministre, député ou maire. C’est l’évolution des choses qui vous amène à être appelé à des fonctions bien précises ». A l’en croire, « être ministre, ce n’est pas quelque chose d’extraordinaire. C’est simplement une question de confiance à un moment donné ».

Par Boureima DEMBELE