Il est impérieux que l’autorité résolve définitivement, et aussi vite qu’elle le peut, le problème de l’Office national de l’Identification (ONI) secoué depuis maintenant près de trois mois par une crise opposant le directeur général et des agents. Même si cette institution fonctionne, elle ne tourne pas à plein régime parce que son premier responsable n’a pas accès à son bureau depuis la fin de sa suspension (fin mai 2018), empêché par certains agents.
Il se trouve que le directeur général de l’ONI a été régulièrement nommé par les premiers responsables de l’Administration burkinabè, qui malheureusement sont silencieux face à une situation qu’ils peuvent pourtant régler en un tour de main.
Il convient donc que l’Etat décide soit de remettre en selle le directeur général, en rappelant à l’ordre les agents qui l’empêchent d’avoir accès à son bureau. Soit, les autorités burkinabè optent de relever le directeur général de ses fonctions une bonne fois et en nomment un autre pour donner la chance à l’ONI de remplir ses missions, si tant est qu’il est reproché au directeur actuel des insuffisances dans son travail, au-delà de ce qui l’oppose à ses agents.
Mais les lignes doivent bouger, au risque de provoquer de sérieuses difficultés fonctionnelles à la longue qui seront déplorables et imputables à la responsabilité de l’Etat. Alors changeons un jour, avant qu’il ne soit trop tard !
Par Boureima DEMBELE