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Situation sécuritaire : L’Union africaine des ONG de développement se saisit de la question

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L’Union africaine des ONG de développement réfléchit sur la contribution du secteur privé et des ONG de développement pour le renforcement de la sécurité

L’Union africaine des ONG de développement (UAOD) organise du 15 au 17 mars un atelier de réflexion pour donner sa contribution au renforcement de la sécurité.

L’Union africaine des ONG de développement réfléchit sur la contribution du secteur privé et des ONG de développement pour le renforcement de la sécurité. Pour elle, cette lutte se fait à travers la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent. Aussi, les 72 heures de réflexion doivent être orientées en faveur de la mobilisation de nouvelles opportunités économiques pour le développement en Afrique.

Au total, les réflexions se mènent autour de quatre panels. Pour le premier jour de l’atelier, le thème retenu a été « Radicalisation et extrémisme violent en Afrique : quelle synergie pour y faire face ? ». Le second thème du jour a porté sur les types de synergies entre Etats, secteurs privés et ONG de développement. Le deuxième jour des travaux, deux thèmes sont au programme : « Dialogue social : enjeux et perspectives pour une coexistence pacifique ». Les travaux se poursuivront avec le quatrième thème : « Insécurité et prévention du terrorisme : rôle et responsabilité des acteurs du secteur privé ou quelles solutions de sécurité pour renforcer la démocratie et encourager les investissements dans la sous-région ? ».

Toutes ces communications seront épluchées en travaux de groupes et les résultats du brainstorming seront restitués en plénière.

Selon la coordonnatrice de UAOD Martine Yabré : « Il y a de nos jours des Burkinabè, Maliens, Nigériens, Ivoiriens qui sont acteurs de ces violences. Donc il y a lieu de nous laisser interpeller pour aller dans ce combat. C’est juste une contribution citoyenne. Nous sommes tenus de nous imposer par la stratégie pour compléter les actions de nos gouvernants ».

Selon le ministre en charge de la Fonction publique, Clément Sawadogo représentant les autorités burinabè dont le président du Faso qui assure le haut patronage de l’atelier, le sujet de l’atelier « est plus que d’actualité ».

Mariam KANDO