Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en sommet extraordinaire, jeudi 3 février à Accra au Ghana, n’ont pas pris de nouvelles sanctions contre le Burkina Faso, qui faisait en grande partie l’objet de cette rencontre de l’organe sous régional.
Néanmoins, les membres de la CEDEAO ont recommandé au chef de la junte burkinabè, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, d’établir un chronogramme «assez raisonnable» de sortie de crise pour aller aux élections.
De nouvelles sanctions de l’organisation sous régionale, après la suspension du Burkina Faso de ses instances, étaient redoutées côté burkinabè, mais la démarche des militaires ayant mis fin au pouvoir de Roch Kaboré, aurait pesé dans la balance en faveur du pays des hommes intègres.
En effet, lors des rencontres précédentes avec des représentants de la CEDEAO, le leader du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) s’était montré attentif et ouvert.
Aussi, le lieutenant-colonel Damiba, dans sa première adresse à la Nation, avait déjà lancé un appel aux partenaires du Burkina Faso et à la communauté internationale de l’aider à réussir sa mission.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)