Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel), Souleymane Ouédraogo, a invité, le vendredi 12 avril 2024, à Ouagadougou, l’ensemble des travailleurs de la Nationale de l’électricité à souscrire massivement à l’entrepreneuriat communautaire lancé par les autorités de la transition en vue d’un développement endogène et durable, pour atteindre un milliard FCFA, espérés par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) qui a initié une session de sensibilisation et d’information.
Une forte équipe de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) conduite par son premier responsable Karim Traoré était face aux agents de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (Sonabel) à Ouagadougou, le vendredi 12 avril 2024, en vue d’expliquer aux travailleurs de la Nationale de l’électricité, le bien-fondé de la décision des autorités de la transition de créer les modèles d’entreprise basés sur l’actionnariat populaire. Cette rencontre a permis de sensibiliser et informer les agents de la Sonabel sur les opportunités qu’offre l’entrepreneuriat communautaire.
« Dans la vision d’un développement endogène et durable, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé en juin 2023, des activités de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC). Cette initiative hautement salutaire vise à impulser un développement endogène à travers des projets communautaires financés par le biais de l’actionnariat populaire », a déclaré le directeur général de la Sonabel, Souleymane Ouédraogo.
Selon M. Ouédraogo, l’entrepreneuriat communautaire vise à permettre à l’ensemble de la population de l’intérieur comme de l’extérieur de participer activement au développement socio-économique du pays à travers des prises de participation au capital des entreprises mises en place dans le cadre de l’initiative endogène. « Il s’agit de créer les richesses par les Burkinabè pour les Burkinabè dans les secteurs stratégiques et de souveraineté, notamment l’énergie, l’agriculture, l’élevage, l’agroalimentaire, le textile et les mines, ainsi que bien d’autre secteurs sur toute l’étendue du territoire », a-t-il soutenu.
Il a invité ses collaborateurs à s’ouvrir parce qu’aujourd’hui, ils ont l’occasion de partager leurs préoccupations, d’apprendre avec les animateurs du jour sur ce qu’est l’actionnariat populaire. « Je vous encourage à poser des questions, à partager des expériences et surtout à souscrire massivement pour avoir des actions », a-t-il lancé, soutenant que le projet porté par l’APEC « est une très belle initiative » qui rappelle aux Burkinabè avec force qu’ils doivent compter sur leurs ressources endogènes pour bâtir le pays.
Le directeur général de la Sonabel a signifié que sa société est dans un secteur stratégique qui nécessite des investissements conséquents et pour pouvoir les mobiliser, il faudrait qu’au niveau du pays ils fassent des efforts. « Déjà avec les recettes propres de la Sonabel, il y a des marges qui peuvent être dégagées pour accompagner l’investissement de la société mais à mon avis, si on a des initiatives comme celle-là, portées par l’APEC, elles nous permettent d’aller plus vite dans le sens de mobiliser davantage des ressources pour la réalisation de l’investissement », a conclu Souleymane Ouédraogo.
En vue de donner le bon exemple, le premier responsable de la Nationale de l’électricité a souscris symboliquement pour un montant de 300 000 FCFA.
Le directeur général de l’APEC, Karim Traoré, a indiqué que lui et son équipe sont venus partager avec les agents de la Sonabel, leur vision du développement endogène inclusif en vue de les convaincre à souscrire massivement pour prendre des parts. « Nous sommes venus prendre votre argent pour aller investir. Nous allons vous agresser parce que nous sommes des Volontaires de défense pour la patrie (VDP) économiques et parce que nous représentons aujourd’hui un espoir de relance économique quoiqu’on dise », a laissé entendre M. Traoré qui a dit qu’au jour d’aujourd’hui, la mobilisation est bonne et est surtout réorientée sur les institutionnels.
« Il est bon de vendre massivement des actions et de collecter des ressources pour investir dans les entreprises communautaires mais il est aussi important d’expliquer le bien-fondé de la décision des autorités de la transition de créer ce modèle d’entreprise. C’est pour ça que nous avons engagé une communication de proximité auprès des personnels afin d’échanger avec eux », a-t-il ajouté, notant que la Sonabel a promis de mobiliser tout son effectif sur l’ensemble du territoire national pour « atteindre un milliard FCFA de souscription ».
Par Bernard BOUGOUM