Des milliers d’étrangers de plusieurs pays ont été rapatriés manu militari, à la suite des affrontements entre deux camps militaires ayant fait au moins 420 morts et 700 blessés, selon des médias, après près de dix jours des combats.
A la demande de plusieurs pays et des institutions internationales dont les Etats-Unis d’Amérique (USA), l’Union européenne, la France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Espagnole, la Suède, la Grèce, les Royaumes Unis, l’Irlande, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et l’Iraq, ce sont plusieurs milliers de personnes, en majorité des diplomates qui ont été rapatriés, selon des médias. Mais pour faciliter les évacuations, Djibouti a ouvert un pont aérien.
Ces milliers de personnes fuient les violences commises principalement à Khartoum et au Darfour (Ouest du pays). Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elles ont fait plus de « 420 morts et 3 700 blessés ».
Un responsable européen avait expliqué vendredi que l’Union européenne multipliait les contacts pour obtenir un cessez-le-feu et évacuer les quelque 1 500 ressortissants de l’Union européenne se trouvant au Soudan.
La situation est toujours confuse au Soudan, un pays désormais plongé dans le chaos, constatent ces mêmes sources après plusieurs jours de combats pour le pouvoir entre armée et paramilitaires.
Hier dimanche encore, l’armée soudanaise et les milices paramilitaires du général Hemedti se sont livrées à d’intenses combats. Des tirs et des explosions ont retenti dans la capitale, Khartoum.
Par Wakat Séra