Dix-huit personnes dont 8 militaires ont été tuées, le lundi 5 février 2024, dans l’ouest du Soudan du Sud suite à des attaques d’hommes armés, selon le gouverneur par intérim de l’État de la région.
Au total, 10 civils et 8 militaires ont trouvé la mort, le lundi 5 février 2024, dans l’État du Bahr el Ghazal occidental, une région historique du nord-ouest du Soudan du Sud lors d’une incursion d’hommes armés, selon le gouverneur par intérim de l’État, Arkenjelo Anyar Anyar.
«Huit sont des militaires et dix sont des civils. C’est dans la matinée (du lundi) que les assaillants ont attaqué le commissariat», a déclaré, mardi 6 février 2024, à l’Agence France Presse (AFP), le gouverneur par intérim de l’État de Bahr el Ghazal occidental, Arkenjelo Anyar Anyar.
Parmi les civils tués, a poursuivi le responsable régional, se «trouvent des enfants, des femmes, des personnes âgées. Ils ont été brûlés parce qu’ils ne pouvaient pas s’échapper». Arkenjelo Anyar Anyar a, par ailleurs, ajouté que plus de 2 000 personnes ont été déplacées.
Selon le gouverneur, des «jeunes armés» sont venus du Warrap, un État voisin et ont incendié un marché local, des habitations ainsi que le commissariat. À l’origine, s’y trouve un différend foncier, à en croire l’homme politique.
Pour rappel, au moins 39 personnes ont été tuées et 53 autres blessées, le mercredi dernier, dans des combats entre deux groupes d’éleveurs d’États voisins dans le centre du Soudan du Sud. Également, entre fin janvier et début février, au moins 73 personnes ont perdu la vie dans des attaques interethniques dans la région d’Abyei, zone frontalière et contestée entre le Soudan et la plus jeune nation du monde.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)