Khartoum, la capitale soudanaise est toujours un champ de bataille entre les deux plus hauts responsables militaires, les généraux Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan de l’armée régulière et Mohammed Hamdan Dogolo, dit Hemedti des Forces de soutien rapide (FSR). Au cinquième jour des combats qui ont fait près de 200 morts et un millier de blessés, avec de nombreux déplacés, aucune trêve n’est en vue pour l’instant.
Au cinquième jour des combats, les échanges de tirs et les détonations n’ont pas cessé à Khartoum qui tremble sous le coup des bombardements avec ses lots de conséquences. Des frappes aériennes qui ont visé l’aéroport international détenu par les Forces de soutien rapide, ont incendié les réservoirs de fuel, projetant un épais nuage noir sur la ville, raconte l’envoyé spécial de RFI.
La guerre a fait fermer des hôpitaux dans la capitale soudanaise où des milliers de civils fuient sous les bombes. Dans certains endroits de la ville, l’électricité et l’eau courante manquent.
A l’appel au dialogue de la communauté internationale, les deux généraux qui convoitent le pouvoir de Khartoum répondent par de violents combats, ce qui rend difficile l’évacuation des civils des zones dangereuses. Les affrontements ont fait près de 200 morts et 1 800 blessés, selon un bilan établi lundi soir par l’ONU.
Par Wakat Séra