SUNU Assurance Vie Burkina Faso a organisé les 29 et 30 juillet 2022, à Koudougou, un atelier de formation au profit de journalistes sur les principes et bases de l’assurance en vue de faire connaître ce métier et les services qu’il offre.
Dans le cadre de son programme d’activités, SUNU Assurance Vie Burkina a initié une formation à l’endroit des Hommes de médias sur le métier de l’assurance. Cet atelier de 48 heures s’est déroulé à Koudougou dans le Centre-Ouest, et avait pour thème «les principes et bases de l’assurance».
Cette activité avait pour but principal d’amener les journalistes à œuvrer à plus de visibilité au secteur des assurances en vulgarisant les services offerts par celles-ci. Car, comme l’a souligné le directeur général de la compagnie, Jean François Kambou, «la grande masse n’a pas compris les tenants et les aboutissants des services d’assurances». «Si vous contribuez à cette conscientisation, l’objectif général sera atteint», s’est-il adressé aux Hommes de la presse, bénéficiaires de cette formation. Il leur a signifié que leur travail «n’est pas de faire la publicité de SUNU Assurance Vie Burkina Faso, mais de faire connaître les assurances de façon générale».
La formation, qui s’est étendue sur deux jours, a offert un véritable cadre d’échanges entre la vingtaine de journalistes présente à l’activité et le personnel de la compagnie d’assurance qui s’était mobilisé avec le DG affectueusement appelé «JFK», en tête pour la réussite de cet atelier.
A travers deux communications et des séances d’exercices pratiques, les hommes de médias ont été édifiés sur les principes et bases de l’assurance. Les formateurs ont défini des termes clés comme le contrat d’assurance vie, qui est forfaitaire et non indemnitaire, consensuel, aléatoire, de bonne foi, d’adhésion et onéreux. Les intervenants dans ce contrat sont l’assureur (la compagnie d’assurance), le souscripteur, l’assuré et le bénéficiaire.
Au cours de cet atelier, il est maintes fois ressorti que la majorité des clients ne lisent pas profondément les contrats d’assurance, le DG Kambou relevant qu’ils sont plus de 80% à ne pas le faire. Il a ainsi exhorté les journalistes à aider les compagnies d’assurance à inculquer cette culture de la lecture des contrats chez les clients. Très ouvert tout au long de ces séances de formation, JFK a confié qu’en assurance Vie, le plus gros problème généralement rencontré se situe au niveau de la désignation des bénéficiaires dans le contrat d’assurance, qui n’est pas loin d’un testament.
Dans la deuxième communication assurée par le journaliste et enseignant chercheur Boureima Salouka, des pistes de solutions ont été proposées aux participants sur comment mieux traiter l’information liée au domaine des assurances. Le plus grand défi pour les journalistes, selon le communicateur, «c’est de parler des assurances au-delà des chiffres». Pour cela, ils doivent «humaniser» le récit, leur travail étant de «rendre simple ce qui est compliqué».
Aux termes de la formation, la parole a été donnée aux participants qui ont tous apprécié et exprimé leur satisfaction de l’initiative de SUNU Assurance Vie Burkina Faso, qui leur a permis de déconstruire les appréhensions qu’ils avaient sur le métier de l’assurance.
A l’occasion de cette formation, le club de journalistes assureurs a été créé dans le but de constituer un cadre pour mieux parler des assurances qui ont une part contributive non négligeable dans l’économie nationale du Burkina Faso.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)