La tension née autour du site aurifère situé entre le département de Torodi au Niger et la province de la Komondjari au Burkina a fait l’objet d’échanges entre les deux parties ce jour 25 septembre. Le Niger reconnait que la zone relève du Burkina Faso.
Selon le communiqué conjoint qui a sanctionné la rencontre, « les deux délégations ont déploré la détérioration du climat de cohabitation pacifique entre les populations burkinabè et nigériennes, mais également entre les responsables administratifs de la zone ». Aussi, elles ont décidé : « de reconnaître que le site aurifère en question se situe en territoire burkinabè ».
Par ailleurs, conjointement le Burkina Faso et le Niger ont convenu de procéder à la fermeture dudit site « en attendant la matérialisation de la frontière ».
En outre, les deux pays ont marqué leur « volonté politique de matérialiser leur frontière commune suivant les accords signés et l’Arrêt de la Cour Internationale de Justice du 16 avril 2013 ».
Par Boureima DEMBELE