La classe politique togolaise s’est montré unie et solidaire après l’attaque terroriste perpétrée dans la nuit du mardi au mercredi 11 mai 2022, au poste de sécurité de Kpinkankandi à la lisière de la frontière avec le Burkina Faso et qui a fait huit soldats tués et 14 blessés.
Le leader de l’opposition togolaise, Paul Dodji Apévon, des forces démocratiques pour la République, a appelé les Armées des pays de la sous-région à aller au-delà des concertations pour « faire encore plus pour qu’il y ait réellement une vraie solidarité ». « Il faut un engagement réel des gouverneurs pour aller justement vers ce qu’on peut appeler une solidarité régionale et contre le phénomène » du terrorisme, a ajouté l’opposant togolais, selon des propos rapportés par RFI.
Cadre du parti présidentiel l’Union pour la République, Atcholi Aklesso, a appelé à l’union nationale après l’attaque au Nord du Togo. « Le mal qui est là et qui touche tous nos pays, je crois que c’est lui le sujet. Nos États devraient et ils le font déjà, s’organiser pour le combat », a déclaré M. Aklesso.
Dans une de ses tournées dans la sous-région mi-avril 2022, le président Faure Gnassingbé avait déclaré que « le terrorisme ne peut plus être vu comme un problème du Mali, du Niger ou du Burkina Faso » mais une préoccupation majeure de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Face à un ennemi qui n’a pas de frontières, la mobilisation collective des États devient aujourd’hui essentielle », avait soutenu M. Gnassingbé.
Par Wakat Séra