En marge de la clôture des états généraux de la jeunesse, une dizaine de personnes ont protesté, ce samedi 18 novembre en face de la salle des banquets à Ouaga 2000 pour dire «NON à l’esclavage des NOIRS en Libye», a constaté un journaliste de Wakat Séra.
Pancartes en mains, propos hostiles à l’encontre des dirigeants libyens, les manifestants très remontés, accusaient les autorités libyennes d’être les «complices» de l’esclavage des noirs qui fait la une de l’actualité internationale après qu’une journaliste de la chaîne américaine CNN, a montré dans une vidéo, des centaines de jeunes noirs entassés, vendus aux enchères, en Libye. Les manifestants voulaient par cette protestation spontanée, interpeller le chef de l’Etat du Burkina Faso, Roch Kaboré afin qu’il mette la pression sur ses pairs africains pour résoudre cette situation «ignoble» digne d’une autre époque.
Depuis que l’information a été publiée, les Burkinabè, activistes, artistes, leaders d’organisations de la société civile et politiques, entre autres, en signe de protestation et de de soutien à «nos» frères africains qui vivent cette «humiliation inhumaine sans commune mesure» en Libye, ont changé leurs images et photos de profil sur les réseaux sociaux dans un cadre dont la moitié est peinte en noir, en des messages du genre «Je dis NON à l’esclavage en Libye. L’homme noir n’est pas une marchandise».
Par Mathias BAZIE