La Tranche commune entente a offert, le vendredi 19 mai 2023, une seconde chance aux amateurs des jeux des loteries dans la sous-région ouest-africaine à travers des tirages de lots intermédiaires. Une cérémonie qui a été suivie en ligne depuis Ouagadougou dans les cinq pays membres de Conseil de l’Entente créé en mai 1959.
Une seconde chance a été accordée, le vendredi 19 mai 2023, à Ouagadougou, aux perdants aux jeux du hasard dans les cinq États membres de la Tranche commune entente.
«Les lots intermédiaires, c’est une seconde chance que l’on offre aux perdants lors des phases de grattage», a d’emblée signifié le directeur de Pôle exploitation de la Loterie nationale burkinabè (Lonab), Léandre Kanikehi.
Effectué à la suite d’«une cérémonie de tirage du programme des lots intermédiaires», le tirage par voie électronique s’est déroulé, en effet, sous les regards des représentants de la Loterie nationale du Bénin (LNB), de la Loterie nationale de la Côte d’Ivoire (Lonaci), de la Loterie nationale du Niger (Lonani), de la Loterie nationale du Togo (Lonato) et également de ceux de la Lonab.
«Les lots intermédiaires, ce sont ceux appelés de la seconde chance. Ils sont mis en jeu par une application informatique qui contient des lots variant entre 5 000 à 100 000 f CFA», a poursuivi M. Kanikehi.
À entendre l’expert au jeu du hasard, ce système de tirage via l’application numérique s’effectue déjà depuis belle lurette entre les cinq pays membres qui, au paravent, procèdent chacun un tirage à l’interne. En effet, pour ces lots dits intermédiaires, il y avait 154 ticket-gagnants sur des dizaines de séries de tirage, le tout dans un ensemble de 350 000 tickets qui sont en jeu.
Une séance de tirage qui s’est déroulée sous le contrôle de l’huissier burkinabè de Justice (Commissaire-Priseur), Rosine Bogoré née Zongo.
Après cette cérémonie, la Tranche commune entente entend passer à un premier programme de lots compris entre 200 000 et 500 000 F CFA. Au-delà, il est prévu un super-lot qui permettra au gagnant ou à la gagnante de participer à un sous-titrage pour un voyage intitulé «le tirage du programme régional». Un tirage qui concerne des lots compris entre un million et 10 millions de F CFA.
Pour ce qui est de la nuance entre ce tirage intermédiaire et celui du programme régional, selon toujours le directeur Kanikehi, «c’est que ce tirage-là concerne les clients ayant d’office perdu aux différents grattages: d’où la notion des tickets perdants au grattage. Par contre, (l’autre) concerne les personnes ayant gagné leur ticket de voyage. Seulement, ces lauréats n’avaient pas la valeur de leur lot».
La Tranche commune entente tire ses origines de l’organisation interétatique créée le 29 mai 1959 sous l’appellation du Conseil de l’Entente.
Une première organisation sous régionale qui avaient déjà pour mission de consolider l’intégration économique, politique et culturelle dans l’espace.
En rappel, ce sont les ex-chefs d’État de cet ancien Conseil de l’Entente regroupant le Benin (l’ex-République de Dahomey), la Côte d’Ivoire, le Niger, le Togo et le Burkina Faso (l’ancien Haute Volta) qui ont institué, dans les années 1970, cette tranche dite commune dont le slogan, toujours d’actualité, est: «Vive l’intégrité sous régionale!». Elle en est à sa 28 e édition.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
