Le projet pilote du Marché unique du transport aérien africain (Mutaa), un projet phare de l’Union africaine, en matière de transport aérien, a été lancé le lundi 14 novembre 2022, à Dakar au cours d’une rencontre d’autorités de 17 pays du continent.
Le Marché unique du transport aérien africain (Mutaa) pourrait enfin voir le jour. En tout cas, le premier projet phare de l’Agenda 2023 de l’Union africaine (UA) a, à travers un projet pilote d’une mise en œuvre, été lancé, le lundi 14 novembre 2022.
Réunis à Dakar à cet effet, 17 pays du continent noir ont pris part au lancement, selon une annonce de la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac). Etaient au Sénégal, l’Afrique du Sud, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Kenya, le Maroc, le Niger, le Rwanda de même que le Togo pour ne citer que ces pays.
Par cette rencontre faite à l’occasion du 23e anniversaire de la Décision de Yamoussokro (DY), le Mutaa vient d’enregistrer une avancée significative. En effet, plus de cinq ans après le coup de départ donné à ce géant projet de l’UA, seuls 35 nations du continent ont adhéré solennellement à sa mise en œuvre inconditionnelle. Également, 21 d’entre eux ont signé le mémorandum d’implantation du marché commun.
Selon une étude continentale citée par la cafac, la mise en œuvre de ce marché unique générera plus de 4, 2 milliards de dollars du produits intérieurs bruts (PIB) supplémentaire global aux pays africains. Aussi, elle engendrera 596 000 nouveaux emplois et entraînera une baisse de 27 % sur les tarifs des billets d’avions. Enfin, la mise en œuvre du Mutaa contribuera à la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies (ODDNU).
Le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), un projet phare dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), visant à libéraliser et unifier les espaces aériens africains a été lancé durant la 30e Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA le dimanche 28 janvier 2018 à Addis Abeba, siège de l’Union, en Éthiopie.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
