Le Premier ministre du Burkina Faso, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem De Tambèla a donné le top départ de la 13e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), dans l’après-midi du jeudi 7 décembre 2023 dans la capitale burkinabè. Durant trois jours, les enseignants-chercheurs et les professionnels de l’information et de la communication vont mener des échanges sur « la liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crises sécuritaire et humanitaire ». Selon le ministre nigérien, de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, Raliou Sidi Mohamed, invité d’honneur, « (la) plume et (le) micro sont de très puissantes armes. Non pas des armes de destructions massives, mais des armes pour bâtir la paix, des armes pour construire et instruire la société pour en faire un havre de paix et de dignité. »
La 13e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou a ouvert ses portes ce 7 décembre 2023 dans la capitale burkinabè.
Selon le chef du gouvernement burkinabè, dont le discours a été prononcé par le ministre de la Communication, le thème portant sur «la liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crises sécuritaire et humanitaire », répond à la réalité du moment. En effet, le Burkina Faso est confronté depuis plusieurs années au phénomène terroriste, provoquant des déplacements de milliers de personnes à l’intérieur du pays et plusieurs blessés et morts.
Face à cela, « les manquements à l’éthique et à la déontologie observés dans certains médias, ajoutés aux éléments de désordre enregistrés sur les réseaux sociaux constituent une menace sérieuse non seulement pour la liberté de la presse, mais aussi pour la paix et la cohésion sociale », a indiqué le chef de l’exécutif burkinabè.
Il s’est réjoui de la tenue de cette édition des UACO avec comme pays invité d’honneur le Niger et a espéré que les conclusions qui seront issus des échanges vont aider à répondre à certaine problématique actuelle. « Je fonde l’espoir qu’au terme de vos travaux, sortiront des propositions pertinentes et réalisables à même de faire des médias et de la communication une arme redoutable de guerre contre le terrorisme et une force d’information et de communication au service du citoyen africain en général et sahélien en particulier », a souhaité le Premier ministre, Dr Joachimson Kyelem de Tembèla.
Et le ministre nigérien, de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique, Raliou Sidi Mohamed, d’ajouter que « les Etats du Sahel ont besoin des femmes et des hommes de médias responsables, professionnels et patriotes au service du développement socioéconomique ». Avant de conclure que « (la) plume et (le) micro sont de très puissantes armes. Non pas des armes de destructions massives, mais des armes pour bâtir la paix, des armes pour construire et instruire la société pour en faire un havre de paix et de dignité. »
Les Universités africaines de la communication de Ouagadougou est une biennale, réunissant des enseignants-chercheurs et des professionnels venus de plusieurs pays d’Afrique pour discuter sur une thématique bien précise. L’évènement a été créée en 2004 et est à sa 13e édition.
Par Issa Sidwayan TIENDREBEOGO (Stagiaire)
