Un ancien maire de la deuxième ville burkinabè, Bobo-Dioulasso, a été condamné pour des faits de corruption, selon une information de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), le mercredi 18 septembre 2024.
La chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance Ouaga I, a rendu un jugement le 5 septembre 2024 dans l’affaire ayant opposé le Ministère public à deux personnes, « prévenues d’enrichissement illicite, d’abus de fonction, d’acceptation de cadeaux indus, de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux en écriture privée de commerce et corruption », lit-on dans l’extrait de jugement rendu, rapporté par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).
Le tribunal, « renvoie respectivement S. B. (prévenu) des fins de la poursuite d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux, et Z. A. (prévenu) des fins de la poursuite de faux et usage de faux en écriture privée de commerce et de corruption dans la commande publique, pour infractions non constituées », indique l’écrit.
Le compte rendu de l’ASCL-LC souligne que « le tribunal requalifie en trafic d’influence, les faits d’acceptation de cadeaux indus, reprochés à SB, et le déclare également coupable des faits d’abus de fonction ». « En répression, condamne SB à une peine d’emprisonnement de douze (12) mois assortis du sursis, et à une amende d’un million (1 000 000) de Fcfa ferme », complète la même source.
La constitution de partie civile du Réseau national de lutte anti-corruption (Ren-Lac) étant « déclarée partiellement fondée, le tribunal condamne en conséquence, SB à payer la somme d’un million FCFA au titre du préjudice moral », termine le texte publié sur la page Facebook de l’institution.
Par Wakat Séra