Une délégation gouvernementale s’est rendue, le mardi 26 novembre 2024, à Solenzo, en vue d’exprimer la compassion du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aux populations de cette localité, après des événements tragiques intervenus le lundi 25 novembre 2024, selon nos confrères de l’AIB.
Le lundi 25 novembre 2024, il a été observé « des événements tragiques, marqués par une manifestation violente, ayant conduit au décès du chef de canton » à Solenzo.
Au vu de cette situation, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié et composée des ministres de l’Administration territoriale, Émile Zerbo ; de la Sécurité, Mahamadou Sana ; de la Santé, Lucien Robert Kargougou et du chef d’État-major général des armées, le général de brigade Célestin Simporé, a été mandaté pour traduire « la compassion du chef de l’Etat, d’écouter les différentes parties et de rappeler la fermeté des autorités face à de tels drames ».
«La délégation a eu des échanges directs avec les autorités administratives des Banwa, les responsables religieux et coutumiers, les Forces armées et les représentants des Forces vives», écrit l’agence de presse d’Etat.
« Nous sommes venus exprimer des mots d’encouragement et de compassion du Chef de l’État. Les auteurs de ce drame seront identifiés et les responsabilités seront situées », a déclaré le ministre Bazié. « Le ministre d’État a souligné que certains individus ont ignoré les appels à l’apaisement invitant les populations à renoncer à la marche, ce qui aurait permis de privilégier le dialogue pour résoudre les préoccupations », rapporte nos confrères qui soulignent que le ministre « a dénoncé des personnes perfides qui, selon lui, ont infiltré la manifestation pour perpétrer l’irréparable au cours d’une marche « spontanée » en direction du Haut-commissariat ».
Le média informe que « la veille du lynchage du chef de canton de Solenzo, un autre chef a été assassiné dans la province de la Kossi » et « selon le ministre Bassolma Bazié, ces deux meurtres ne sont pas le fruit du hasard, car les deux responsables faisaient partie d’un collège de sages qui devait se réunir le 2 décembre à Solenzo pour discuter de l’épineuse question foncière ».
« Il a exhorté les habitants à faire confiance aux autorités et aux Forces combattantes, notamment au Bataillon d’intervention rapide (BIR18), qu’il a félicité pour son travail, avant de l’appeler à plus d’abnégation », poursuit l’AIB.
Par Wakat Séra
