L’Université de l’Unité africaine a offert, le 17 décembre 2020, deux forages avec un système hybride au camp Ouezzin Coulibaly. Trois ans après, les «réalisations se portent bien» et «contribuent énormément» à la formation et au bien-être des stagiaires militaires. Le constat a été fait le 16 décembre 2023.
«L’eau c’est la vie, et donner l’eau aux militaires c’est de leur donner la vie». Une opinion partagée par l’Université de l’Unité africaine. C’est dans cette logique que, le 17 décembre 2020, cette prestigieuse école supérieure de formation a inauguré deux forages au profit du camp militaire Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.
Dans l’enceinte du camp, ces deux réalisations font le bonheur des stagiaires militaires. Dans la matinée du samedi 16 décembre 2023, le constat est réconfortant. Les deux forages de système hybride, représentent une fusion ingénieuse de technologies modernes. Les structures métalliques du forage se mêlent harmonieusement à l’environnement, affichant une robustesse et une fonctionnalité bien à dessein. À proximité, des panneaux solaires captent l’énergie du soleil, alimentant les mécanismes du forage et assurant un approvisionnement constant en eau.
Les élèves militaires s’y approvisionnaient en eau avec fierté. Ces forages offrent une qualité qui permet de remplir avec rapidité et confort les récipients.
Le Chef de Bataillon Yves Arsène Bambara, commandant le Groupement d’instruction des Forces armées (GIFA) témoigne de l’importance de ces deux ouvrages offerts par l’UA/IAM. «Ces forages sont venus à point nommé, dans un contexte où on avait des difficultés dans l’approvisionnement en eau. Depuis 2020, ces (deux) réalisations contribuent beaucoup dans les activités de la formation», s’est-il réjoui.
Selon le Président du conseil d’administration de l’Université de l’Unité africaine, Dr Moussa Amed Diallo, l’approvisionnement en eau des forces armées constituait un casse-tête dans l’enceinte du camp. Bien avant ces réalisations, les pensionnaires du camp «étaient obligés de se faire approvisionner en eau par des camions citernes de façon journalière». Et c’est pour contribuer à faire face à situation «pénible», que l’UA/IAM «a jugé bon d’investir» dans les forages hybrides, c’est-à-dire des ouvrages «alimentés au solaire et à l’électricité, (d’une capacité) de 18 et 17 m3, (qui) permettent d’alimenter tout le camp militaire» Ouezzin Coulibaly, a affirmé le PCA.
M. Diallo ajoute que ce système «permet d’avoir régulièrement de l’eau» sans une dépendance aucune en la matière «et d’économiser en factures d’eau».
Réalisés et inaugurés en 2020, ces deux ouvrages ont coûté dix millions de francs CFA. Ce don est le signe d’une «relation vivace» entre l’Université de l’Unité africaine et le Camp Ouezzin Coulibaly, ce qui permet le renforcement «de la collaboration entre le GIFA et l’école d’enseignement», a souligné le Chef de Bataillon Yves Arsène Bambara.
L’Université de l’Unité africain, loin d’être une simple entreprise lucrative, «est une école citoyenne» qui tend la main aux forces armées nationales au besoin. C’est ainsi qu’elle octroie depuis quelques années «des bourses d’étude (à des élèves et étudiants) militaires» en vue du renforcement de leur capacité. Elle entend «mener d’autres actions» dans l’avenir «au profit des forces armées» au Burkina Faso, a conclu le PCA, Dr Moussa Amed Diallo.
Par Issa Sidwayan TIENDREBEOGO (Stagiaire)