Plus de 1 000 étudiants de l’université de l’Unité africaine (UA), l’ex-Institut africain de management (IAM), ont entamé ce lundi 5 juin 2023, les compositions pour le dernier examen de l’année académique 2022-2023, a constaté un journaliste de Wakat Séra.
C’est au total 1 005 étudiants de toutes les filières des Licences 1, 2 et 3 de l’Université de l’Unité Africaine (UA), ex Institut africain de Management (IAM), qui composent l’examen de fin d’année, sur une semaine.
Comme à l’accoutumée, après avoir montré l’importance de cet examen pour les étudiants, disciplinés dans les rangs dans la cour de l’établissement avant les évaluations proprement dites, pour la montée des couleurs, notamment le drapeau national, le fondateur de la prestigieuse école, le Président du Conseil d’Administration (PCA), Dr Amed Moussa Diallo de l’université de l’Unité africaine (UA), a décliné ses attentes aux candidats qui l’écoutaient religieusement.
« C’est le dernier round aujourd’hui. Ce que nous vous souhaitons, c’est la sérénité, le sérieux, pour qu’à la fin de l’examen, nous puissions avoir tous, la moyenne de passage. C’est ce que nous souhaitons à tous puisque c’est un engagement qu’on a pris depuis le début de l’année », a déclaré face aux centaines d’étudiants parés des couleurs de l’UA.
Le fondateur de l’université panafricaine dit espérer que les étudiants ont « bien révisez, bien fait (leurs) devoirs avec beaucoup de sérieux pour que les enseignants soient à l’aise pour vous donner les meilleures notes possibles ». Sur ce, M. Diallo leur a souhaité « bonne chance » tout en espérant qu’en fin juin, au vu de leurs résultats, l’encadrement comme les candidats seront « tous heureux et applaudir ensemble ».
Le PCA de l’UA a indiqué qu’à la fin de l’examen, il y aura la graduation qui aura lieu le 2 juillet au palais des Sports de Ouaga 2000. « C’est solennel. Tout le monde porte la toge et on magnifie la fin de votre parcours », a-t-il ponctué dans un tonnerre d’applaudissement.
Le directeur général de l’université de l’Unité africaine (UA), l’ex-Institut africain de management (IAM), Alioune Benga, a signifié que l’enjeu de cet examen comme tout autre, c’est le passage en année supérieure. « C’est la dernière cartouche pour certains qui n’avaient pas pu avoir le minimum requis au premier semestre leur permettant de valider avec l’examen du second semestre de l’année académique 2022-2023. Je crois qu’ils ont compris le message à travers les communications que nous avons l’habitude de faire pour les encourager à travailler davantage », a soutenu M. Benga.
« Avec les méthodes que nous avons mises en place, créer des groupes de travail afin de renforcer la compréhension des différents modules du second semestre, l’objectif 100% est possible. Il suffit que les étudiants se mettent au travail », a-t-il poursuivi, affirmant qu’il ne faut pas perdre de vue que ces étudiants qui intègrent l’université de l’Unité Africaine, « ont la capacité de réussir parce que tous les moyens sont mis à leur disposition ».
Les étudiants de cette école supérieure d’excellence qui forme dans plusieurs disciplines, « sont dans d’excellentes conditions de travail, dans un environnement favorable. Ce qui reste à faire c’est de travailler pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés, c’est-à-dire la réussite », a martelé le DG de l’UA qui a précisé que les évaluations vont du 5 au 10 juin, soit deux épreuves par jour.
Sita Sawadogo, étudiant en Informatique de Gestion première année, (IG 1), dit ne pas être stressé parce que cet examen n’est pas une surprise pour lui. « Moi particulièrement je ne stress pas trop vu que c’est un examen qui était déjà programmé. Comme c’est pour venir composer et puis valider, je peux dire que ça va. Je me suis bien préparé. J’ai en tête qu’il suffit juste d’avoir la moyenne et passer en classe supérieure, donc je pense que ça peut aller ».
De l’avis de cet étudiant, la formation à l’université de l’Unité africaine est « intéressante ». C’est pourquoi, il a profité de notre micro pour inviter ses camarades à venir les rejoindre parce que à l’UA, il y a des « enseignants qualifiés qui dispensent les cours comme il se doit et il y a le matériel mis à la disposition des apprenant qui facilite l’apprentissage ».
Contrairement à Sita Sawadogo qui n’est pas stressé par la composition, Astride Gaël Mounira Wendyam Ouédraogo, étudiante en première année de banque et finance, dit être « un peu stressée mais on arrive à gérer ». Elle a affirmé s’être « bien préparée individuellement comme en groupe ».
Mlle Ouédraogo et ses camarades de la banque et finance débutent les évaluations par la matière intitulée : « Droit commercial » et poursuivront avec la « Statistique ». Cette candidate dit également apprécié les consignes disciplinaires dont ont fait cas les surveillants à savoir d’être ponctuelle et ne pas tricher au cours de cet examen.
Comme Sita Sawadogo, mademoiselle Astride Ouédraogo, a déclaré avoir eu une « bonne formation » parce que les enseignants de l’UA sont proches des étudiants et ils arrivaient à comprendre les étudiants et avoir des techniques pour leur faire bien assimiler les enseignements.
Comme à tout examen à l’UA, école supérieure de formation pluridisciplinaire inflexible face aux retards et autres manquements, les étudiants concernés ont été recalés à la porte et seront sanctionnés conformément aux texte et règlement intérieur en vigueur.
Par Bernard BOUGOUM
