Des étudiants en Master de l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la Vie et de la Terre (UFR SVT) de l’université Joseph Ki-Zerbo en mouvement de grève dans la matinée du jeudi 13 avril 2023, ont été dispersés à coup de gaz lacrymogène par des unités de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Le mouvement d’humeur est parti d’un point de discorde entre les étudiants de cette UFR et leur administration qui leur impose une note éliminatoire au Master.
Des scènes de courses-poursuites ont été constatées dans la matinée du jeudi 13 avril 2023, à l’université Joseph Ki-Zerbo entre étudiants et policiers. Des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) ont dispersé à coup de gaz lacrymogène des étudiants en Master de l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la Vie et de la Terre (UFR/SVT) qui observaient un mouvement de grève. Certains d’entre eux ont riposté par des jets de pierres et en érigeant des barricades sur certaines voies du campus.
Le fond du problème, selon une partie des grévistes, est lié à l’instauration d’une note éliminatoire pour le recrutement des étudiants candidats au Master. «Pour valider le master en SVT, si un étudiant a une note inférieure à 7/20 dans une unité de matière donnée, il doit automatiquement composer la session. Si en session l’étudiant n’a pas pu avoir la note de 7/20 dans l’unité de matière, même s’il a 19 de moyenne, il doit reprendre son année», a expliqué un étudiant au micro de nos confrères de Lefaso.net.
C’est contre la mise en place de cette note éliminatoire décidée par l’administration que les principaux concernés ont protesté pour manifester leur désapprobation par ce mouvement de grève. Ils avancent, comme arguments, que «les étudiants ne sont pas dans de bonnes conditions d’études pour que de telles mesures soient appliquées».
Par Wakat Séra