Dans le cadre du sommet des affaires Etats Unis-Afrique, le président américain Joe Biden a demandé des ressources financières supplémentaires d’un montant de 80 millions de dollars en faveur du commerce et de l’investissement dans les pays du continent africain. Cette information a été livrée au cours d’un point de presse animé le 28 juillet 2021 en ligne avec des journalistes du continent, par assistante spéciale du président et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale Dana L. Banks.
Point de presse numérique sur le commerce et l’investissement entre les États-Unis et l’Afrique par le biais de Prosper Africa
Le 28 juillet 2021
Département d’État des États-Unis
Centre médiatique régional pour l’Afrique
Dana L. Banks, assistante spéciale du président et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale
Modératrice : Bonjour à tous depuis le Centre médiatique régional pour l’Afrique du département d’État des États-Unis. J’aimerais souhaiter la bienvenue à nos participants de tout le continent et vous remercier tous de prendre part à cette discussion. Nous avons le grand plaisir aujourd’hui de nous trouver en compagnie de l’assistante spéciale du président et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale, Mme Dana L. Banks. Mme Banks nous parlera des initiatives du gouvernement américain en faveur du commerce et de l’investissement entre les États-Unis et l’Afrique grâce à Prosper Africa. Ce point de presse a lieu alors même que le sommet des affaires USA-Afrique 2021 du Corporate Council on Africa se déroule virtuellement, avec Prosper Africa en tant que sponsor de l’événement.
Nous allons commencer l’appel d’aujourd’hui par l’allocution d’ouverture de Mme Banks. Nous passerons ensuite à vos questions. Nous essaierons de répondre à autant d’entre elles que possible dans le temps qui nous est imparti.
Si, à tout moment du point de presse, vous souhaitez poser une question en direct, veuillez l’indiquer en cliquant sur le bouton « lever la main », et saisir votre nom, votre organe de presse et votre localisation dans l’onglet « questions et réponses ».
Vous pouvez aussi taper votre question complète directement dans la section questions et réponses pour que je la lise à notre intervenante. Encore une fois, veuillez alors saisir votre nom, votre organe de presse et votre localisation. Si vous souhaitez vous joindre à la conversation sur Twitter, veuillez utiliser le hashtag #AFHubPress et nous suivre sur Twitter @AfricaMediaHub.
À titre de rappel, le point de presse d’aujourd’hui est officiel, et là-dessus, je vais céder la parole à Dana L. Banks.
Mme Banks : Merci beaucoup, Marissa, et c’est vraiment un plaisir d’être ici avec vous aujourd’hui, avec le Centre médiatique et avec des journalistes de tout le continent. J’ai passé la majeure partie de ma carrière au service du gouvernement, sur le continent, ou affectée aux questions africaines à Washington, c’est un réel plaisir et un honneur de servir l’administration à ce titre ici en ce moment pour l’administration Biden-Harris au Conseil de sécurité nationale.
Je vais donc commencer brièvement par quelques mots et, comme vous l’avez dit, nous répondrons ensuite aux questions. Je répondrai avec plaisir aux questions.
L’année qui vient de s’écouler nous a vraiment montré à quel point notre monde est interconnecté et nos destins sont liés. C’est pourquoi le président Biden s’engage à reconstruire nos partenariats dans le monde entier. Nous devons tous travailler ensemble pour avancer – pour faire progresser notre vision commune d’un avenir meilleur. L’Afrique se trouve à un moment charnière de son histoire. Les dix prochaines années seront déterminantes pour l’avenir de l’Afrique. Le président Biden pense que les nombreuses économies et populations dynamiques et à croissance rapide de l’Afrique peuvent et doivent augurer d’un avenir radieux pour le continent – un avenir caractérisé par une croissance inclusive, un développement durable, une sécurité sanitaire accrue, des progrès démocratiques et l’état de droit.
Les États-Unis sont prêts à travailler avec les pays africains ainsi qu’avec sa société civile dynamique et ses jeunes dirigeants pour y parvenir. Notre engagement à réaliser le potentiel de l’Afrique nous conduit également à travailler avec les pays africains pour lutter contre les menaces que représentent l’extrémisme violent, le changement climatique et les influences étrangères indues. Et sur la voie de notre programme affirmatif commun, nous œuvrerons également avec les dirigeants africains pour faire face aux conflits et aux crises humanitaires qui coûtent des vies sur tout le continent. Et comme l’a dit le président Biden lors des premières semaines de cette administration, les États-Unis sont prêts à travailler en partenariat avec l’Afrique dans la solidarité, le soutien et le respect mutuel.
Et donc je voudrais juste mentionner brièvement Prosper Africa et ce qui a été annoncé cette semaine, puis nous passerons aux questions.
Donc, hier, l’administration a lancé notre campagne Prosper Africa Build Together à l’occasion du sommet des affaires USA-Afrique du Corporate Council on Africa. Dans cette perspective, le président a demandé des ressources financières supplémentaires d’un montant de 80 millions de dollars pour lancer cette campagne. Il s’agit d’un effort ciblé pour accroître et dynamiser l’engagement des États-Unis en faveur du commerce et de l’investissement avec les pays du continent africain sous l’administration Biden-Harris. Et notre objectif est d’accroître considérablement le commerce et les investissements bilatéraux entre les États-Unis et l’Afrique en mettant en relation des entreprises et des investisseurs américains et africains avec des opportunités d’affaires tangibles. Et comment allons-nous y parvenir ? Voici quelques moyens concrets à cet effet. Et conformément à l’engagement pris par le président Biden dans le cadre de Build Back Better World, ou du partenariat B3W au G7, nous atteindrons ces objectifs en identifiant et en promouvant de nouvelles opportunités pour les entreprises, les investisseurs et les travailleurs américains et africains qui stimulent le commerce et mobilisent le capital du secteur privé pour alimenter la croissance économique et favoriser la création d’emplois, en mettant l’accent sur les secteurs clés et l’économie verte.
Par exemple, la Development Finance Corporation des États-Unis, ou DFC, a débloqué un financement de près de 2 milliards de dollars pour des projets en Afrique au cours du premier semestre de l’exercice 2021 et entend mobiliser au moins 500 millions de dollars supplémentaires d’ici la fin de l’exercice. Simultanément, la Millennium Challenge Corporation a signé un accord de coopération avec le Système d’échange d’énergie électrique ouest africain et un protocole d’accord avec les gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, ce qui facilitera les opportunités de promotion du commerce et des investissements américains dans le secteur de l’énergie dans la région de l’Afrique de l’Ouest. Plusieurs autres accords et initiatives font intervenir l’USAID, le département du Commerce, l’Agence américaine pour le commerce et le développement et d’autres agences, dans le but de faciliter les investissements des entreprises américaines sur le continent dans des secteurs clés pour la croissance économique de l’Afrique.
Enfin, nous apporterons un soutien ciblé aux petites et moyennes entreprises en mettant tout particulièrement l’accent sur la diaspora africaine et ses entreprises et investisseurs dans tous les États-Unis.
Donc, là-dessus, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions et d’expliquer plus en détail certains des points que je viens de soulever.
Modératrice : Eh bien, merci, Mme Banks. Nous allons maintenant commencer la partie questions et réponses de l’appel d’aujourd’hui. Si vous posez des questions, veuillez indiquer si vous souhaitez poser une question, puis saisissez votre nom, votre localisation et votre organe de presse dans l’onglet « questions et réponses ». Nous vous demandons de vous limiter à une question liée au sujet du point de presse d’aujourd’hui : les initiatives du gouvernement américain pour promouvoir le commerce et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique grâce à Prosper Africa.
Ceux d’entre vous qui posent des questions en français ou en portugais, vous pouvez les saisir dans la partie questions et réponses, et nous veillerons à ce qu’elles soient traduites pour notre intervenante.
Notre première question, nous allons passer aux questions qui nous ont été envoyées, la première est celle de M. Peter Fabricius de Daily Maverick en Afrique du Sud. Oh, nous allons passer en direct à Peter. Passons en direct à Peter Fabricius. D’accord. Peter, vous pouvez poser votre question en direct.
Question : Bonjour. Merci Marissa. Merci Mme Banks également pour ce point de presse. Oui, je veux juste – ma question est vraiment juste de vous demander si vous pensez, en tant qu’États-Unis, que les incidents en Afrique du Sud au cours des deux dernières semaines d’émeutes et de pillages assez massifs, etc., auront un impact sur la confiance des entreprises des États-Unis en l’Afrique du Sud, et si elles risquent de conduire à un désinvestissement des entreprises américaines, ou de décourager les nouvelles entreprises à investir ? Merci.
Mme Banks: Merci, Peter, et c’est un plaisir d’entendre votre voix ce matin. Écoutez, nous – je pense que nous étions vraiment préoccupés par les récentes manifestations et les émeutes et pillages qui ont suivi en Afrique du Sud, mais nous sommes également encouragés par l’union des Sud-Africains par la suite pour reconstruire le pays et la mobilisation par le président Ramaphosa des ressources du gouvernement, comme du secteur privé, pour aider les entreprises à reconstruire et assister les personnes qui ont été touchées par le pillage. Et je pense que pour Prosper Africa, qui est une initiative de 17 départements et agences du gouvernement américain, chacun apportant ses propres compétences et expertises à l’initiative pour mieux épauler les investisseurs américains et des secteurs clés du continent, je pense que c’est important – encore plus maintenant, compte tenu de cette situation, et malheureusement l’Afrique du Sud n’est pas la seule ; il y a – il y a de l’instabilité et d’autres préoccupations sur tout le continent dans divers secteurs et marchés où les investisseurs cherchent à travailler, et il est donc encore plus important que nous disposions d’experts sur le terrain qui peuvent aider à conseiller nos entreprises et en ce qui concerne le climat d’investissement. Et nous continuerons à le faire.
Je pense que les investisseurs américains sont audacieux et qu’ils recherchent de nouveaux marchés et sont absolument conscients du fait que l’Afrique est le marché à la croissance la plus rapide et potentiellement le plus rentable pour leurs investissements. C’est donc ce que nous continuerons de faire en tant que gouvernement des États-Unis : conseiller, informer sur le contexte, etc., pour faire en sorte que des investissements solides soient réalisés sur tout le continent.
Modératrice :Merci. Nous allons ensuite passer à Simon Ateba.M. Ateba, veuillez poser votre question et identifier votre organe de presse.
Question : Bon. Merci de répondre à ma question. Je suis Simon Ateba de Today News Africa à Washington. Et merci pour cela. Le président Biden et son administration prennent très au sérieux la concurrence et la confrontation avec la Chine en Afrique. Pouvez-vous parler un peu de l’impact du nouvel engagement pris lors du Sommet des affaires États-Unis-Afrique pour aider les États-Unis à contrer la Chine en Afrique en matière de commerce ? Merci.
Mme Banks: Bien sûr. Merci Simon. Merci pour cette question. Écoutez, je pense que nous sommes – les États-Unis entendent investir et accroître les investissements en Afrique compte-tenu du potentiel et des possibilités fondamentales solides qui existent sur le continent. Notre conception du commerce et de l’investissement est très différente de celle d’autres pays, et particulièrement de la Chine que vous avez mentionnée. Et nous – si nous réimaginons ou avons refondu Prosper Africa, c’est parce que nous la considérons comme un véritable partenariat reposant sur un engagement en faveur d’une prospérité commune. Et c’est ce qui caractérise la politique étrangère des États-Unis. Elle s’inscrit dans le cadre de nos objectifs et convictions en tant qu’Américains.
L’intégration croissante de l’Afrique au sein des marchés mondiaux, l’explosion démographique et, bien sûr, la culture florissante de l’entrepreneuriat nous offrent une opportunité remarquable de consolider ces liens économiques et de promouvoir de nouvelles opportunités pour les entreprises américaines et africaines, afin de stimuler la croissance économique et la création d’emplois et de favoriser une participation accrue des États-Unis à l’avenir de l’Afrique. C’est donc vraiment notre objectif à cet égard.
De toute évidence, l’initiative Build Back Better World jouera davantage sur le type d’accords et d’engagements d’infrastructure en termes de santé et d’infrastructure conventionnelle dans les pays, d’infrastructure numérique, de choses dont les pays ont besoin pour prospérer et se développer et pour en faire également un environnement plus propice à l’investissement. Et donc nous ne nous considérons pas nécessairement en concurrence avec la Chine. De toute évidence, il existe certains défis liés à l’engagement chinois, et nous les aborderons directement en fonction des besoins, mais notre implication en Afrique est principalement axée sur la relation et le partenariat mutuellement bénéfiques que nous voyons avec les pays de tout le continent.
Modératrice : Donc, la question de l’opposition Chine Afrique en relation avec les États-Unis est une question importante, et nous avons deux questions dans notre liste, et donc je vais en quelque sorte les combiner pour que vous puissiez y répondre. L’une nous vient de Voice of America, de Si Yang. L’autre vient de Brooks Spector ici à Johannesburg. Les questions sont donc les suivantes : « L’administration Biden a clairement indiqué que la relation américano-chinoise correspond à l’avenir à une compétition entre la démocratie et la gouvernance autoritaire. L’autre volet de cette question est l’effort de la nouvelle administration, l’administration Biden peut-elle se mesurer à l’implication chinoise en Afrique, et quel rôle les valeurs démocratiques et les droits de l’homme jouent-ils dans le plan du président Biden pour l’Afrique ? » Alors peut-être un petit aperçu de la stratégie possible pour l’Afrique ici de la part de l’administration Biden.
Mme Banks :Bien. Merci. Merci pour ces questions et pour les avoir rassemblées. Nous avons donc publié des orientations stratégiques provisoires au début de l’administration et, évidemment, nous sommes actuellement en train de rédiger la stratégie de sécurité nationale complète, que nous espérons publier plus tard cette année. Mais je pense – et comme nous l’avons vu avec divers décrets présidentiels et mémorandums sur la sécurité nationale en particulier en ce qui concerne la lutte contre la corruption, les valeurs démocratiques, nous le savons, sont au cœur des principes américains, et sont certainement au cœur des objectifs de l’administration Bidenen matière de présence dans le monde et particulièrement en Afrique. Et pour l’administration Biden-Harris, la priorisation de la démocratie, de la bonne gouvernance, de l’état de droit et des droits de l’homme dans le cadre de l’ensemble de notre politique étrangère est fondamentale à notre identité et à ce qui fait les États-Unis.
Et notre soutien à une gouvernance centrée sur le citoyen et le respect des droits de l’homme a pour objectif de limiter l’instabilité, la fragilité et la résurgence de l’autoritarisme, comme vous l’avez mentionné. Donc, vraiment s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité et aux moteurs des conflits que nous voyons sur tout le continent, comme dans le nord du Mozambique et au Sahel – nous le voyons de manière très nette là-bas. Mais nous savons aussi qu’il y a eu un recul inquiétant de la démocratie et du respect des droits de l’homme dans certains endroits du continent, et c’est préoccupant. Mais je pense que nous espérons travailler avec nos partenaires, avec les gouvernements, avec la société civile pour résoudre ces problèmes, et encore une fois, faire de nos valeurs et de celle de la gouvernance démocratique et de l’État de droit la pierre angulaire de notre stratégie, de notre diplomatie et, bien sûr, de notre dialogue avec nos partenaires africains à l’avenir. Est-ce que cela aide à répondre à la question ?
Modératrice : Je crois que oui. Merci.
Mme Banks : D’accord.
Modératrice : Nous allons ensuite passer à une question en direct de Pearl Matibe. Pearl, veuillez indiquer votre organe de presse et votre question.
Question : Bonjour. Je m’appelle Pearl. Je travaille pour Power FM 98.7 ici à Washington, mais nos programmes sont diffusés dans toute l’Afrique du Sud et les pays voisins. Madame Banks, je veux juste commencer par saluer vos efforts et le fait que vous ayez reconnu et que vous travaillez à inclure un secteur important qui soutient le continent, qui est la diaspora. Ce n’était pas le cas des administrations précédentes, et j’ai hâte de voir quelque chose de définitif, de démonstratif dans une doctrine Biden envers l’Afrique qui prenne en compte la diaspora au-delà de ses envois de fonds sur le continent.
Ma question concerne la diaspora, et c’est la suivante : pouvez-vous clarifier un peu plus et peut-être aller au-delà de ce que vous nous avez déjà dit sur ce que vous êtes prêts à faire dans cette nouvelle initiative ?Je me réjouis de voir qu’il y a une nouvelle vision de cette approche de politique étrangère, mais j’aimerais mieux comprendre comment cela pourrait fonctionner, où les gens pourraient être en mesure d’obtenir ces informations. Je pense que ce sera une bonne nouvelle pour des millions de personnes dans notre public, je vous remercie donc pour votre réponse et j’attends avec impatience une doctrine Biden qui prenne la diaspora en compte. Merci.
Mme Banks : Merci beaucoup Pearl. Excellente question. C’est avec plaisir que je vous donnerai quelques exemples spécifiques de la façon dont Prosper Africa a déjà en quelque sorte porté les fruits que nous envisageons maintenant pour cette phase de réinvention et des types d’accords que nous – excusez-moi – et des activités et engagements que nous continuerons à mettre en œuvre. Et je voudrais juste préciser que toutes ces informations se trouvent sur le site Web de Prosper Africa, prosperafrica.gov, et nous espérons publier une fiche d’information sur le site Web de la Maison-Blanche sous peu pour énumérer toutes les – présenter l’intégralité de la réinvention de l’initiative et quelques détails supplémentaires à titre de référence.
Je ne mentionnerai donc que quelques accords ici. Donc plusieurs exemples. Il y a un duo mère-fille derrière les cosmétiques Eu’Genia Shea, basés au Ghana, qui ont bénéficié de l’aide de Prosper Africa en collaboration avec l’USAID et la Fondation américaine pour le développement de l’Afrique pour édifier cette entreprise à partir de zéro. Elle exporte maintenant la crème hydratante Mother’s Shea dans plus de 1 000 magasins Target aux États-Unis, et emploie ainsi 10 000 cueilleuses de karité. Et je sais que beaucoup d’entre nous sur cet appel, en particulier les femmes, connaissent très bien la marque de produits hydratants Shea.
Les États-Unis ont aussi travaillé avec des investisseurs institutionnels aux États-Unis pour tirer parti de nouvelles opportunités d’investissement en Afrique. Le fonds de pension des enseignants des écoles publiques de Chicago a récemment investi 20 millions de dollars dans un fonds africain qui finance des entreprises africaines dans les domaines de la santé, de l’éducation, des télécommunications, etc. Cet investissement génère des rendements pour les enseignants de Chicago tout en soutenant des entreprises africaines innovantes et qui ont un impact. Et puis enfin et surtout, ne serait-ce qu’hier en fait, la Development Finance Corporation a annoncé qu’elle fournirait un financement de 217 millions de dollars dans le cadre d’un prêt pour une nouvelle centrale électrique de 83 mégawatts à Freetown, ce qui augmentera la capacité de production de la Sierra Leone tout en améliorant la qualité de la vie et les moyens de subsistance dans tout le pays.
J’espère donc que ces exemples aideront à expliquer dans une certaine mesure ce que nous sommes et continuerons à faire avec l’initiative Prosper Africa.
Modératrice : Merci beaucoup pour ces informations. Nous allons passer à l’un de nos contacts francophones au Sénégal, Abdourahmane Diallo de l’Agence de presse africaine, APA News, basée à Dakar, au Sénégal. Sa question est la suivante : « Je voudrais savoir si les 80 millions demandés par le président Biden sont prêts et disponibles » – et voyons à ce sujet – « sont prêts et disponibles, et comment ils seront utilisés, alloués aux différents secteurs, etc., comment ces fonds seront utilisés et s’il y a des secteurs particuliers qui sont ciblés. »
Mme Banks : Bon, alors les secteurs. Oui. Donc, actuellement, cette demande fait partie de la demande de budget global du président au Congrès. Ce sont également des informations accessibles au public, de sorte que vous pouvez donc regarder et voir tout ce que cela englobe, pas seulement les 80 millions, mais l’intégralité de la demande du président. Et nous ne pouvons pas en quelque sorte spéculer en ce qui concerne ce que le Congrès pourrait éventuellement approuver, mais nous espérons que cela permettra de financer, comme je l’ai mentionné, certaines initiatives conformes à ce que l’initiative Build Back Better World envisage en termes de financement des infrastructures. J’ai mentionné la Development Finance Corporation, des accords supplémentaires, mais aussi l’assistance à 17 agences gouvernementales américaines dans leur travail sur le continent, qu’il s’agisse d’une mise en relation accrue des entreprises avec les investisseurs américains dans des secteurs clés du continent, qu’il s’agisse de la santé, de l’agriculture, du secteur de l’électricité. Ce sont là quelques-uns des secteurs clés que nous envisagerons.
C’est donc généralement ainsi que nous envisageons d’utiliser, s’ils sont approuvés, ces 80 millions qui ont été demandés, et pour vraiment – Prosper Africa est une nouvelle initiative qui a été lancée en 2019. De nombreuses initiatives fantastiques ont été lancées par le passé lors d’administrations précédentes et se poursuivent. Pour n’en citer que quelques-unes : PEPFAR, la Millennium Challenge Corporation et Power Africa. Il s’agit donc d’une initiative qui, selon nous, était certainement porteuse d’espoir, était prometteuse, et nous voulions la développer en mieux, reconstruire Prosper en mieux pour nous assurer qu’elle réponde vraiment aux besoins non seulement des investisseurs américains, mais des secteurs et des entreprises en Afrique où nous entendons investir, et c’est aussi la raison pour laquelle nous avons ajouté l’élément des entreprises de la diaspora et de l’aide aux entreprises appartenant à des femmes et aux petites et moyennes entreprises sur le continent.
Modératrice : Merci. C’est en fait une excellente transition, en parlant d’initiatives, puisque l’on voit une question dans notre liste de Femi Adekoya du Nigeria, pour The Guardian. La question est la suivante : « Pensez-vous que Prosper Africa remplacera l’AGOA, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique, à son échéance en 2025 ? »
Mme Banks : Excellente question. Je sais que l’échéance imminente de la législation AGOA, qui doit venir à expiration en 2025, suscite une grande consternation et beaucoup d’inquiétude. Et vous voyez, je pense que nous avons encore des conversations avec nos collègues du bureau de la représentante américaine au commerce extérieur sur ce que doit en quelque sorte être le prochain chapitre de l’AGOA. Parce que si la validité de l’AGOA prend fin – eh bien, la législation vient à échéance en 2025, mais s’il n’y a pas un autre cycle d’AGOA par la suite, alors quel serait le prochain élément ? Quelle est la prochaine étape dans les relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique ? Et je pense que la ZLECAf est quelque chose que nous envisageons pour renforcer – pour revenir à la question précédente sur les 80 millions – renforcer en partie les échanges que nous voulons voir avec le continent par l’intermédiaire d’un mécanisme qui a été approuvé par les pays hôtes sur le continent, et nous entendons nous en servir pour essayer de faciliter notre implication, parce que les pays africains nous ont dit que c’est ce qu’ils souhaitent. Nous voulons donc trouver des moyens de faciliter ce processus et examiner en quelque sorte le prochain niveau du commerce, d’une relation commerciale avec l’Afrique en tant que bloc mais aussi avec les pays à titre individuel.
C’est donc quelque chose qui est toujours en cours d’étude et que nous envisageons, et je ne pense pas forcément que la fin de l’AGOA est nécessairement regrettable. Je pense que les plus grands pays du continent ont pu profiter des avantages de l’AGOA, et certains des – certains pays, franchement, n’ont pas encore pu le faire. Je pense donc que nous devons rechercher de nouvelles façons de faire en sorte que notre relation commerciale avec toute l’Afrique, avec l’ensemble du continent, soit mutuellement bénéfique pour nous tous.
Modératrice : Absolument. Madame la conseillère Banks, est-ce que l’on peut vous garder pendant environ cinq minutes de plus ? Nous avons une ou deux —
Mme Banks : Bien sûr.
Modératrice : questions que nous aimerions aborder. Merci beaucoup. La question suivante nous vient d’ESI, d’Afrique du Sud, de Mme Claire Volkwyn. Sa question est la suivante : « Comment cette initiative, Prosper Africa, est-elle susceptible d’avoir un impact sur le travail effectué par Power Africa et l’USAID ? Le programme Prosper Africa est-il spécifiquement axé sur l’énergie ? » J’ai hâte d’entendre votre réponse car cela aidera les gens à comprendre que ce cadre général se compose de 17 agences gouvernementales américaines qui travaillent ensemble. À vous, Mme Banks.
Mme Banks : C’est juste. Merci, Marissa. Donc, comme je l’ai mentionné plus tôt, nous sommes – Power Africa est une initiative qui a vu le jour sous l’administration Biden et qui s’est vraiment révélée l’une des initiatives les plus solides et les plus durables, je pense, et les plus tangibles dont nous voyons qu’elle a vraiment un impact sur la vie des gens sur tout le continent. Et donc, bien sûr, l’énergie est un secteur que nous considérons sans aucun doute comme l’une des priorités pour l’action dans le cadre de Prosper Africa, et j’aimerais aussi en quelque sorte intégrer la question du climat parce que le climat est aussi – ou le secteur du climat fait partie de ceux que nous examinons.
Je vais donc simplement mentionner, et revenir ici à certains de mes faits juste pour m’assurer que mes chiffres sont exacts, donc Power Africa et l’Agence africaine d’assurance commerciale (ATI) ont récemment signé un protocole d’accord qui prolonge leur coopération jusqu’en 2022 pour promouvoir les investissements dans les pays membres africains et les flux commerciaux bilatéraux entre l’Afrique, les États-Unis et le reste du monde. L’ATI facilite les exportations, les flux d’investissements directs étrangers vers le continent et les flux commerciaux à l’intérieur du continent. Ce n’est donc qu’un exemple du rôle de Power Africa au sein de Prosper Africa.
Et puis je voudrais juste souligner un autre point : les engagements récents de Power Africa, de la Development Finance Corporation, de l’Agence américaine pour le commerce et le développement, et de la Millennium Challenge Corporation, ainsi que de la Fondation américaine pour le développement de l’Afrique, faciliteront la mise en œuvre de solutions d’électricité hors réseau en Afrique, ce qui représente 24 milliards de dollars – une opportunité de 24 milliards de dollars par an. Par ailleurs, dans le cadre de son partenariat mondial pour des infrastructures intelligentes face au climat – voilà – pour les infrastructures intelligentes face au climat, les États-Unis – l’Agence américaine pour le commerce et le développement prévoit de consacrer jusqu’à 60 millions de dollars au cours des trois prochaines années pour faire progresser des solutions d’infrastructure intelligentes adaptées au climat et ouvrir les marchés émergents à l’exportation de biens, de technologies et de services fabriqués aux États-Unis. Une partie importante de ces fonds permettra le financement de solutions d’infrastructures résilientes et à faible émission de carbone dans toute l’Afrique. Et bien sûr, j’ai déjà également mentionné l’accord de coopération du système d’échange d’énergie électrique ouest africain avec la MCC.
Il ne s’agit donc là que de quelques exemples des modalités de l’implication de Power Africa dans le cadre de Prosper Africa.
Modératrice : C’est vraiment incroyable de voir que le gouvernement américain combine tous ces éléments pour vraiment montrer à quoi ressemble l’art de gouverner l’économie sur le continent.
Notre prochaine question sera en direct.Nous allons passer à M. Esnart Lungu de Zambie.Monsieur Lungu, veuillez poser votre question et indiquer votre organe de presse. Esnart Lungu, vous pouvez poser votre question. D’accord, vous êtes peut-être – oh, voilà. Monsieur Lungu, posez votre question.
Question : Je vous entends, mais je vais juste y aller et —
Modératrice : Oh, Madame Lungu, posez votre question.
Question :Très bien. Ma question est donc la suivante – je m’appelle Esnart Lungu de Spring TV – Spring 24 TV en Zambie. Ma question porte donc sur les exportations. Donc, les États-Unis sont considérés comme l’un des pays ou marchés les plus difficiles à pénétrer pour les producteurs africains, en particulier la Zambie. Je pense que nous n’avons qu’un seul producteur qui exporte aux États-Unis. Alors, comment cette initiative facilitera-t-elle les exportations de nos producteurs aux États-Unis ?Merci.
Mme Banks : Merci Esnart pour cette question. Excusez-moi. Donc, ce que nous avons toujours fait en tant que gouvernement américain, tout comme les diverses agences participant à Prosper, c’est, par l’intermédiaire de l’USAID, par exemple, d’aider les entrepreneurs locaux par des services de conseil, et également les épauler pour leur permettre de développer leurs entreprises en essayant de comprendre comment mieux commercialiser leurs produits pour – excusez-moi, en vue d’une exportation potentielle vers les États-Unis. Nous continuerons donc à le faire. Nous allons probablement renforcer certains de ces services pour nous assurer que nous nous concentrons vraiment sur les secteurs clés, mais aussi pour aider certaines de ces petites entreprises, ces plus petits entrepreneurs. Écoutez, j’ai voyagé sur tout le continent et j’ai vu tellement d’exemples d’entreprises merveilleuses et vraiment sources d’inspiration, du textile au beurre de karité en passant par les bijoux, et je me dis que cela se vendrait comme des petits pains à Target ou Macy’s.
Donc je pense que l’Afrique est sans aucun doute à la mode, comme on dit, et les produits du continent, et donc je pense que c’est ce que Prosper Africa fera et continuera de faire et cherchera à faire davantage à l’avenir – pour s’assurer que ces plus petites entreprises, ces entreprises appartenant à des femmes sont sur le terrain, disposent des ressources et des outils dont elles ont besoin pour être en mesure de se mettre en contact avec des investisseurs aux États-Unis et, espérons-le, les entreprises de la diaspora et des entreprises appartenant à des femmes aux États-Unis qui comprennent vraiment de quoi il s’agit – les différents types de produits et d’artisanat qui peuvent vraiment se vendre sur les marchés ici aux États-Unis. Je trouve cette perspective vraiment très enthousiasmante.
Modératrice : Je pense que nous pouvons entendre l’enthousiasme dans votre voix. Nous arrivons au bout du temps imparti. Nous pensons que nous allons avoir une autre question. Nous allons passer en direct à M. Jared Szuba. Jared, veuillez indiquer votre organe de presse.
Question : Bonjour, merci pour cela. Je travaille pour Al-Monitor. Je me demande simplement si vous pourriez nous informer de l’évolution de la relation avec le Soudan. Je sais qu’il y a eu une promesse d’aide sous forme de blé sous l’administration précédente. A-t-elle été tenue ? Et quels obstacles demeurent-ils pour la relation entre les États-Unis et, évidemment, ce pays très important en Afrique de l’Est ?
Mme Banks : Bien sûr, c’est une excellente question. Écoutez, je pense que le Soudan est à un moment charnière de sa transition vers une démocratie pleinement fonctionnelle ou le retour à une démocratie pleinement fonctionnelle. Nous sommes solidaires du peuple soudanais. Nous avons certainement des engagements forts et solides à l’avenir et certaines choses à venir qui, je pense, démontreront certainement notre engagement envers nos relations et aussi envers le peuple soudanais. Nous avons des programmes d’assistance. Je n’ai pas les chiffres exacts mais je suis sûre que je peux les obtenir – voilà. Oh, non, ce ne sont pas les chiffres de l’aide. Je peux les communiquer à Marissa après coup, si vous voulez connaître l’aide, les chiffres totaux.
Mais nous soutenons vraiment la transition en cours. J’ai récemment participé à un événement du Conseil des affaires USA-Soudan avec le Premier ministre Hamdok et j’ai trouvé les opportunités qui émergent au Soudan en ce moment pour les entreprises très encourageantes, également en termes d’opportunités offertes à sa population par le biais du gouvernement et grâce à notre aide et à celle de partenaires internationaux. Je pense donc que l’avenir de notre relation avec le Soudan et du peuple soudanais s’annonce passionnant. Alors restez à l’écoute.
Modératrice : D’accord, je vais probablement m’attirer des ennuis comme cela, Mme Banks, mais il y a une dernière question en provenance du Ghana.
Mme Banks : Je vous en prie.
Modératrice : Et nous allons passer en direct à Maxwell Kudekor, et ensuite, je vous remercie tous infiniment, et nous devrons ensuite conclure ce point de presse. M. Kudekor, la dernière question est la vôtre, veuillez donc indiquer votre organe de presse et nous faire part de votre question.
Question : Oui, merci. Est-ce que vous pouvez m’entendre s’il vous plaît ?
Modératrice : Oui, nous pouvons vous entendre. Allez-y.
Question : Je m’appelle Maxwell Kudekor. Je travaille pour Multimedia Group au Ghana. Je suis particulièrement préoccupé par la sécurité maritime, dans la mesure dans laquelle l’essentiel de ce commerce dont nous parlons intervient ou s’effectue en grande partie par voie maritime. Comment les États-Unis aident-ils les pays côtiers à assurer la sécurité en mer, en particulier à une époque où l’on fait état de faits de piraterie et d’autres crimes en pleine mer ?
Modératrice :Je vais donc reformuler cette question pour m’assurer que vous l’avez bien entendue, Mme Banks. La question est de savoir ce que les États-Unis vont faire pour protéger les mers – nous parlons ici de piraterie – comme pour la plupart des échanges et des investissements, les mers devront être utilisées pour transporter beaucoup de matériaux ?Alors, que font les États-Unis pour aider en quelque sorte les pays le long des États côtiers d’Afrique en termes de sécurité maritime ?
Mme Banks : Super, merci. Et je suppose que puisque vous appelez du Ghana, je vais m’intéresser plus particulièrement au golfe de Guinée et à la sécurité maritime. Écoutez, nous sommes évidemment préoccupés par les menaces croissantes que nous voyons au Sahel et les dangers que cela représente alors que ces menaces se déplacent potentiellement plus au sud et vers les frontières maritimes de pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo. Et nous travaillons avec nos partenaires au Sahel, avec les Français, avec l’UE et avec d’autres pour essayer d’endiguer dans une certaine mesure cette menace qui existe actuellement, la menace terroriste au Sahel, mais aussi de faire face aux problèmes de sécurité maritime, nous travaillons avec nos collègues du département de la Défense, nous avons des programmes d’assistance dans le cadre desquels nous travaillons avec des pays individuellement pour contribuer à sécuriser leurs frontières maritimes.
Mais comme je l’ai déjà dit dans l’appel, c’est l’instabilité qui est la cause profonde de tout cela, nous travaillons donc également avec les gouvernements de cette côte, en particulier du golfe de Guinée, pour être en mesure de mieux relever les défis de la sécurité, mais aussi de permettre la prestation de services à leurs citoyens pour endiguer, espérons-le, cette menace et l’empêcher d’empiéter davantage sur les frontières maritimes et de menacer la vie et les moyens de subsistance des populations du Sahel et du littoral de l’Afrique de l’Ouest. C’est donc une excellente question. C’est un sujet dans lequel nous impliquons absolument, et nous continuerons à y travailler.
Modératrice : Eh bien, tout le monde, c’est tout le temps dont nous disposons aujourd’hui. Madame la Conseillère Banks, souhaitez-vous nous dire quelques mots en conclusion ?
Mme Banks : Oui, je me réjouis que vous me l’ayez demandé. Étant donné que personne n’en a parlé – je suis en fait surprise que personne n’en ait parlé – mais je voulais le souligner, car comme j’ai commencé mon allocution en disant que l’année dernière et la pandémie ont montré à quel point nous sommes interconnectés, et comme je ne doute pas que vous savez que le président Biden, en mai dernier, a annoncé que nous partagerions 25 millions de vaccins, de doses de vaccins dans le monde entier et sur le continent. Et au cours des trois dernières semaines, nous avons travaillé par l’intermédiaire de l’Union africaine et de COVAX à la distribution des premières séries, dans certains cas des deuxièmes séries, de doses à nos partenaires africains. Et aujourd’hui encore, nous sommes heureux d’annoncer que nous enverrons plus de 5 millions de doses en Afrique du Sud ainsi que 4 millions – 5 millions de doses – plus de 5 millions de doses de vaccins Pfizer en Afrique du Sud ainsi que 4 millions de doses de vaccin Moderna au Nigeria.
Il se trouve justement que l’expédition a été programmée aujourd’hui en fonction de mon appel avec le Centre médiatique, mais nous livrons dans des pays de tout le continent depuis trois semaines. Veuillez-vous rendre sur statedepartment.gov[1] [sic], suivez le compte Twitter du secrétaire d’État Antony Blinken et vous pourrez voir toutes les doses qui sont et ont été distribuées sur tout le continent. Mais j’ai eu le grand plaisir d’annoncer ces deux-là aujourd’hui car, à ce jour, il s’agit du plus grand nombre de doses que nous ayons expédiées sur le continent. Nous sommes donc très enthousiastes à ce sujet et nous espérons qu’elles joueront un rôle considérable pour assurer la sécurité et la sécurité sanitaire des populations du Nigeria et de l’Afrique du Sud, ce qui leur permettra ensuite de reprendre leurs activités ordinaires, leur activité économique et les aidera à reconstruire en mieux.
Modératrice : Eh bien, merci beaucoup, Madame la Conseillère Banks, et à tous nos participants, n’oubliez pas que vous l’avez entendu ici au Centre médiatique régional pour l’Afrique. Voilà qui conclut le point de presse d’aujourd’hui. Je tiens à remercier Dana L. Banks, assistante spéciale du président et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale, de nous avoir parlé aujourd’hui, et merci tous à nos journalistes pour leur participation.
Source: Africa Regional Media Hub