Jean-Baptiste Natama, décédé le dimanche 18 mars repose désormais au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou. Son inhumation a eu lieu ce 22 mars devant une foule de parents, proches, amis et camarades de lutte.
L’émotion était perceptible de la Cathédrale Notre Dame de Ouagadougou qui a accueilli le corps de Jean Baptiste Natama pour la dernière messe de ce catholique pratiquant, au cimetière de Gounghin. Les hommages du fonds du coeur qu’ont rendus les filles à leur père, un «homme exceptionnel» ont plongé l’assemblée dans des émotions de grande tristesse. Nombre de personnes venues accompagner le défunt à sa dernière demeure en ont eu les larmes aux yeux. Si certains ont pu contenir cette douleur intense et lancinante que provoque la perte d’un être cher, d’autres avaient du mal à ravaler leurs larmes.
Au cimetière municipal de Gounghin où repose désormais l’homme politique, le diplomate, l’écrivain, l’enseignant, le patriote et le panafricaniste, malgré le soleil de plomb, chacun des assistants aux obsèques a tenu à montrer son attachement au disparu.
Sa famille biologique, ses camarades de lutte, ses amis de la Jeune Chambre internationale dont il est sénateur, et premier président de la JCI Ouaga Soleil, tous y sont allés de leur petit mot, la gorge nouée par la douleur de vivre désormais sans Jean Baptiste Natama.
Pour les Jaycees, Jean-Baptiste Natama, venu avec le souffle de vie, repart avec le vent de l’espoir, après avoir été utile pour son pays et pour l’Afrique.
Ses camarades de lutte le comparent à Thomas Sankara et à Nelson Mandela, voyant en lui, un homme pluriel.
Au nom du gouvernement burkinabè, son porte-parole, a fait le tour des hauts faits de guerre du défunt, depuis sa naissance, son passage au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK), à son poste de secrétaire permanent du Mécanisme africain d’évaluation par les Pairs (MAEP) et à sa nomination comme directeur de cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosasana Dlamini-Zuma. Avant la sonnerie aux morts et la mise au tombeau de Jean Baptiste Natama, tous ont salué la mémoire d’un «homme pétri de talents».
Par Wakat Séra