« Je n’ai jamais douté d’abord de ce non-lieu parce que je ne me reprochais absolument rien. Je crois que j’ai été incarcéré pour des raisons que ceux qui m’ont interpellé même n’ont pas pu expliquer jusqu’à ma liberté provisoire et mon non-lieu ». Ces propos sont ceux de Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), parti de l’ex-président Blaise Compaoré. Dans cette vidéo, extraite d’une interview réalisée par Wakat Séra, M. Komboïgo qui était poursuivi par la justice militaire dans l’affaire dite du putsch du 16 septembre 2015, affirme que le non-lieu qu’il a bénéficié n’a pas été négocié.
« Je défie qui que ce soit de me dire, aujourd’hui, qu’Eddie Komboïgo s’est rapproché de (quelqu’un) pour avoir un non-lieu. Ça ne s’est jamais passé et ça ne se fera pas. Je suis un patriote digne tout blanc, il n’y a pas de raison d’aller négocier avec qui que ce soit », a-t-il confié, notant qu’il a « souffert » dans cette histoire du dossier du putsch.
Dans cette interview que Wakat Séra vous proposera dans les jours à venir, Eddie Komboïgo aborde des questions comme, son retour à la présidence du CDP, la grève des enseignants, l’affaire dite Denise Auguste Barry et les attaques terroristes que fait face le Burkina depuis quelques année de cela.
Par Daouda ZONGO/Mathias BAZIE
