Les blessés des violences à l’université de Ouagadougou du 6 décembre 2017, sont de nos jours « hors de danger », selon un regroupement d’une vingtaine de délégués de promotion, face à la presse ce vendredi 15 décembre 2017.
Parmi les blessés, il y avait un cas grave dont « l’air est entré dans son cerveau, mais il est actuellement hors de danger », a confié l’un des délégués Adjeliebou Atiari Achille, étudiant en sociologie Licence 3.
Le 6 décembre 2017, des violences ont éclaté entre les étudiants, notamment, des pro-ANEB (Association nationale des étudiants burkinabè) et des anti-ANEB. Ces violences avaient fait des blessés.
Le regroupement des délégués de promotion de l’université de Ouagadougou condamne « la violence comme recours pour asseoir une vision syndicale ». Il a par ailleurs invité « chaque étudiant à assumer la responsabilité de ses actes quelle que soit sa coloration idéologique », appelant l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) à « éduquer davantage ses militants afin qu’ils se conforment aux valeurs universitaires et républicaines, gage d’une cohésion sociale » au Burkina.
« Aux autorités gouvernementales, nous exigeons des mesures sécuritaires et disciplinaires afin d’assurer le respect de l’intégrité d’aller en grève ou de s’abstenir », a affirmé Moussa Ouattara délégué en Anglais Licence 3.
Les violences à l’université de Ouagadougou sont parties d’un mot d’ordre de grève de l’ANEB que des étudiants n’ont pas épousé du fait du motif qui est considéré comme une manière de « promouvoir l’impunité au sein du campus ».
Par Daouda ZONGO