Le Comité des femmes de la Confédération syndicale burkinabè (CSB), au cours d’une conférence de presse ce 23 novembre, a informé de la commémoration le 25 novembre à venir de la Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes.
Autour du thème « En cas de violences, brisez le silence », le Comité des femmes de la Confédération syndicale burkinabè (CSB) commémore la Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes célébrée chaque 25 novembre. Pour l’occasion, les femmes syndicalistes, pour apporter leur contribution à la lutte contre les violences faites aux femmes, prévoient une campagne de sensibilisation sur le phénomène, une saisine de l’Assemblée nationale, la création d’une cellule d’écoute pour les femmes violentées et une prise en charge physique et psychologique des femmes victimes de violence.
Au-delà, le comité des femmes de la CSB entend profiter pour mieux faire connaitre la journée et le sens qu’elle revêt, parce qu’elles ont le sentiment que « jusqu’à cette année 2017, l’évènement ne parvient pas à capter l’attention de la communauté internationale ». Et pourtant, à les en croire, les exemples de violences faites à l’autre moitié du Ciel existent à la pelle. Des coups et blessures, aux mariages forcés et précoces, aux mutilations génitales, viol, harcèlement sexuel…
Par Boureima DEMBELE