Une dame souffrant d’un mal atroce a été internée dans un centre de santé à Ouagadougou. Nouvellement arrivée dans la ville, elle était accompagnée par l’un de ses proches parents. Vu son état critique les agents s’occupant d’elle ont décidé de l’interner. Sa famille, n’étant pas au Burkina Faso la joignait via le téléphone. Une de ses amies qui était aussi à son chevet la veille a, entre temps, été obligée de rentrer parce qu’appelée pour une urgence. Elle l’a donc laissée entre les mains de son cousin.
Le lendemain, voulant s’enquérir de la santé de la malade, le téléphone sonne quelques fois, puis après plus rien. Silence! Le téléphone ne sonnait plus. Et pourtant, elle n’avait pas le contact d’une autre personne à joindre. Elle a craint le pire. En pareille circonstance, beaucoup feraient comme elle.
S’étant rendue à l’hôpital, elle retrouve avec soulagement son amie alitée qui lui rapporte que sont téléphone portable a été volé pendant son sommeil, alors que son cousin était aux toilettes. Voilà qui (re)pose la question de la sécurité dans les centres de santé. Si le voleur n’a aucune pitié pour épargner les objets des malades dont même les médicaments y passent souvent, il appartient aux responsables des centres de santé de prendre des mesures fortes contre ce phénomène. D’une manière ou d’une autre, il faut un changement. Alors, changeons un jour!
Par Tunwendyam Nadine ZONGO (stagiaire)