Suite à une décision de dernière minute de la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH), le premier avion qui devait transporter des migrants illégaux du Royaume-Uni (Europe) vers le Rwanda (Afrique) dans le cadre d’un accord signé en avril dernier et très controversé est resté, le mardi 14 juin 2022, cloué au sol faute de passagers, selon des médias.
Un premier vol devait décoller, le mardi 14 juin 2022, de la Grande-Bretagne à destination du Rwanda, un pays d’Afrique orientale. Avec son projet d’envoyer des demandeurs d’asile arrivés clandestinement sur son sol vers le pays des Mille collines, le gouvernement britannique prétend freiner les traversées illégales de migrants de la Manche qui ne cessent d’augmenter malgré ses promesses répétées de contrôler l’immigration au nom du Brexit.
Cette politique a été qualifiée d’«immorale» par les responsables d’Eglises en Angleterre et fortement critiquée par l’agence des Nations unies pour les réfugiés ainsi que les groupes de défense des droits humains. Pourtant, les autorités rwandaises font bonne figure. Mieux, elles assurent ne pas être découragées par ce revers.
«Nous ne sommes pas découragés par ces développements. Le Rwanda reste pleinement engagé à œuvrer pour que ce partenariat fonctionne», a déclaré à l’Agence France Presse (AFP), la porte-parole du gouvernement, Yolande Makolo.
«On ne nous découragera pas de faire ce qu’il faut et de mettre en œuvre nos plans pour contrôler les frontières de notre pays», a déclaré, côté britannique, la ministre de l’Intérieur Priti Patel. Elle a ajouté que l’équipe juridique de son gouvernement «examine chaque décision prise sur ce vol et la préparation du prochain vol commence maintenant», a-t-elle conclu.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)