L’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a réaffirmé ce samedi 11 août 2018 son «soutien ferme» au gouvernement pour l’application du code électoral querellé après son adoption le 30 juillet dernier. Les cadres du parti de l’œuf au terme de leur deuxième conférence annuelle tenue à Ouagadougou, estiment que la non prise en compte de la carte consulaire comme pièce de votation ne saurait être «un prétexte ou un alibi» pour que l’opposition rejette le nouveau texte électoral qui renforcera «la démocratie» au Burkina.
Au terme de la rencontre des cadres du parti dirigé par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, autour du thème : «La responsabilité des cadres de l’UNIR/PS pour le rayonnement du parti», les cadres de l’UNIR/PS ont formulé en ce qui concerne le code électoral qui divise la classe politique, une motion de soutien au gouvernement.
«Considérant que le peuple burkinabè est un et indivisible, considérant que les cartes consulaires ne sauraient être un prétexte ou un alibi pour l’opposition politique de remettre en cause les principes basiques de la démocratie dans notre pays post insurrection, considérant la démarche consensuelle entreprise par le chef de l’Etat (Roch Kaboré) à travers un dialogue franc et constructif avec toute la classe politique et considérant que l’adoption d’un nouveau code électoral par l’Assemblée nationale permet de rendre effectif le vote des Burkinabè de l’extérieur», le parti de l’œuf réuni en conférence annuelle statutaire «apporte (son) soutien ferme à ce nouveau code électoral», lit-on dans la motion.
L’UNIR/PS appelle par conséquent «le peuple burkinabè à se mobiliser pour soutenir ce nouveau code qui constitue une avancée de la démocratie» du pays des Hommes intègres.
Réagissant contre les discours des détracteurs de l’UNIR/PS qui estiment que le parti à viser ses avantages en liant une alliance avec la majorité, Me Sankara a affirmé qu’ils n’ont «pas fait une alliance avec le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et les partis de la majorité présidentielle parce qu’il y a de la soupe à boire, non !». Le premier vice-président du parlement burkinabè pense que son parti «s’est engagé dans un combat parce que nous avons foi en la démocratie, au développement économique et social et au progrès de ce pays».
Toutefois il reconnait que «le Burkina Faso a besoin d’une véritable rupture, d’une nouvelle gouvernance, d’hommes et de femmes propres pour diriger», ajoutant qu’«il ne faut pas se voiler la face».
Par Bernard BOUGOUM