Au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, ce 17 juillet 2018 à son siège à Ouagadougou, l’opposition politique regroupée au sein du chef de file de l’opposition politique (CFOP) a montré son opposition quant aux documents retenus pour le vote des Burkinabè de l’étranger et entend entreprendre des actions, pour marquer son désaccord, si la loi passe à l’Assemblée.
Le sujet du vote des Burkinabè de l’extérieur fait l’actualité, dans le contexte du forum de la diaspora et au moment où la loi sur le Code électoral est sur la table de l’Assemblée nationale où vient de s’ouvrir une session extraordinaire.
L’’opposition a marqué son désaccord pour les documents retenus pour le vote des Burkinabè de la diaspora. Le pouvoir demande que les pièces autorisées soient limitées à la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport, excluant la carte consulaire. Les partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique militent plutôt pour le maintien de la disposition actuelle (CNIB, passeport et carte consulaire).
Pour contrer, l’opposition prévoit faire usage de son droit à l’Assemblée nationale lors de l’examen de la loi. Mais, au cas où la loi en question est adoptée, elle envisagera d’autres actions, parce que pour elle, la situation sociale commande que les acteurs s’accordent sur le minimum autour des questions essentielles.
Par Boureima DEMBELE