Zéphirin Diabré a, à l’occasion du meeting du 29 avril 2017 à Ouagadougou, à la Maison du peuple, fait savoir que le parti au pouvoir n’aura jamais « une opposition bissongo ».
A l’endroit des organisations de la société civile, Zéphirin Diabré dit savoir qui est arrivé au Chef de file de l’opposition (Cfop) et à quel moment. Selon le chef de file de l’opposition, des pseudo Organisations de la société civile (OSC) ont éclos depuis un bout de temps et certaines ont « atterri dans les bras du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, pouvoir) ». Il s’est offusqué de ce qu’il a appelé « une injure suprême » qui est la question posée par des observateurs sur l’ « opportunité » du meeting de ce 29 avril. « Pour qui se prennent-ils ? », s’est-il interrogé. Pour lui, en réalité, c’est la « peur » qui fait agir « le camp d’en face » de la sorte. Selon le chef de file de l’opposition politique, une chose est sûre, « le MPP gère mal le pays ».
Il affirme par ailleurs que, « le MPP est mal placé pour dire qui doit fréquenter qui dans ce pays », allusion faite au tollé provoqué par la récente visite de membres de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) à l’ancien président du Faso, Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire. Il questionne : « Avec qui Blaise a dirigé ce pays ? » Interrogation qui a suscité un grand hourra de la part des militants pendant environ cinq minutes chrono, amenant Zéphirin Diabré, lui-même a avoir du mal à poursuivre son discours.
Galvanisé, il poursuit : « Le MPP a trahi l’idéal pour lequel nous avons parcouru les artères de Ouagadougou ». Mais l’opposition est là pour le lui rappeler, à en croire son chef de file : « Il (MPP) aura en face une opposition caillou, ils n’auront jamais une opposition bissongo ».
Le président de l’Union pour le changement (UPC° a résumé la situation du Burkina Faso en ses termes: « Le pays est sec comme un puits de désert ».
Boureima DEMBELE